Une toile peinte par un âne au Grand Palais

Paris/Milly-la-Forêt – La célèbre toile “Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique”, signée Joachim Raphaël Boronali au début du XXe siècle, est en réalité le fruit d’un canular de quatre amis montmartrois désireux de se moquer de la critique de l’époque. Issu de la collection particulière de Paul Bédu et actuellement conservée à l’espace culturel éponyme, elle a quitté son domicile pour la première fois vendredi 19 février pour participer à l’exposition “Carambolages” du Grand Palais durant 4 mois, du 2 mars au 4 juillet.

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En 1910, le peintre Joachim-Raphaël Boronali (pseudonyme de Roland Dorgelès) et trois de ses amis ont l’idée de “faire” peindre un tableau par un âne en lui trempant la queue dans différents pots de peinture, ceci pour mystifier la critique de l’époque. Révélée par le journal Le Matin, la supercherie fait alors grand bruit ! Pour pallier l’absence du tableau, une reproduction à l’échelle 1 sera présentée à l’espace culturel durant toute l’exposition.