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    Une semaine pour le cadre de vie à Boutigny-sur-Essonne

    La municipalité s’est appuyée sur la jeunesse et des apprentis pour embellir la commune.

    La platière de Marchais, le boulevard Jules-David et le monument aux Morts. En quelques jours, ces trois marqueurs du territoire botignacois ont eu droit à un coup de frais. Face à la mairie, treize apprentis en formation pour huit mois en CAP Jardinier-Paysagiste au CFA de Bellegarde (Loiret) ont œuvré sous la pluie jeudi 17 octobre. « C’est un chantier intéressant de taille des charmes, et un échange de bons procédés, souligne Daniel Antoniw, formateur, avec Joël Le Moal, agent de maintenance. Boutigny, c’est très joli, il y a ici un mouvement vers les plantations pérennes. Le développement durable est dans nos référentiels, sur les gestions différenciées de l’eau et des déchets. »

    Ils reviendront le 14 novembre pour planter des vivaces rue de Marchais, « dans les pots posés en quinquonce, une façon d’égayer la ville et d’être utile pour la biodiversité, confirme Matthieu Delcambre, adjoint au maire. Nous devons respecter une enveloppe budgétaire. L’entretien ça coûte, et nous n’avons pas de marge pour embaucher du personnel. Donc soit nous faisons appel à un prestataire, soit on se dit que nous sommes une puissance publique et que nous devons favoriser l’insertion, c’est la solution choisie. C’est du gagnant-gagnant. » Une manière, aussi, d’attirer. « A ville égale, les gens viendront ici, pour notre cadre de vie », prédit-il.

    Une trentaine d’apprentis de l’école Du Breuil de Paris ont œuvré à la Platière de Marchais.

    Objectif 4 Fleurs

    La veille, mercredi 16 octobre, 32 apprentis de l’école Du Breuil de Paris, chapeautés par le Parc naturel régional (PNR) du Gâtinais français n’ont pas chômé en rouvrant deux mares sur la platière de Marchais. « Les rosiers et le romarin ont été retirés, les rives seront revégétalisées, poursuit Matthieu Delcambre. Cet espace retrouve son côté naturel, la faune et la flore reviennent avec des espèces comme les tritons crêtés. Les habitants redécouvrent la multitude de paysages de Boutigny, la platière, la prairie, l’Essonne et les bois, et se les réapproprient. Nous en sommes fiers, car nous sommes garants du patrimoine historique comme l’église, mais aussi du patrimoine naturel. Ces chantiers compteront dans l’acquisition des 4 Fleurs au concours Villes et Villages Fleuris. » Un objectif assumé. Et bientôt réalité ?

    Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 24 octobre.