Les habitants du village et les amateurs de véhicules anciens ont été invités le samedi 11 septembre à découvrir le tracteur acquis par la commune.
« Nous aimons le chant du coq et nous en sommes fiers ! », souligne Xavier Bionne, maire de Mondeville lors de son
discours. Le village est fier de son caractère rural et authentique. La municipalité a souhaité le confirmer à ses habitants avec l’acquisition d’un ancien tracteur, un Massey Harris Pony 1961.
Le soir du samedi 11 septembre, une centaine de personnes se sont réunies sur la place de l’Eglise pour voir le véhicule restauré. « Cela donne du baume au cœur de voir autant de monde présent, sourit le maire. On avait besoin et envie de tous se retrouver, c’était l’occasion ! » Il s’agit de la première animation orchestrée par le nouveau Conseil municipal établi en mars 2020.
Des bénévoles motivés et passionnés
Durant son discours, le maire a expliqué l’arrivée du tracteur à Mondeville : « Nous avons constaté un dépôt sauvage sur la commune et nous avons réussi à trouver le responsable. On savait qu’il avait en sa possession un vieux tracteur et la mairie, qui ne peut pas acheter d’occasion, a souhaité l’obtenir sans frais. Après une négociation rapide et efficace, nous avons convenu le don du tracteur à notre commune afin d’éviter une longue procédure administrative pour régler l’affaire du dépôt sauvage ».
Thibault Couillaut a travaillé sur l’engin durant six mois. « J’aimerais continuer à préserver des vieilles machines comme celle-là », confie-t-il. La semaine, le Mondevillois est mécanicien agricole chez Chouffot, une entreprise spécialisée dans la vente, la location et la maintenance de tous les matériels de jardinage à Fontenay-le-Vicomte.
La société a d’ailleurs participé au défi de rénover le tracteur avec un don de peinture et un tarif préférentiel pour la réparation d’une roue. Le week-end, Thibault Couillaut restaure des véhicules anciens. « Je répare comme je peux, je rénove, je pars à la recherche des pièces du même modèle ou bien je les adapte », explique-t-il aux habitants venus à sa rencontre.
Frédéric Nochez, (…)
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