Une quarantaine de musiciens offriront ce samedi un concert à l’église.
La Tarentelle de Pauline Garcia Viardot et la symphonie italienne de Mendelssohn. La musique classique reprend ses quartiers à Boutigny-sur-Essonne samedi 21 septembre (18h) avec le clap de fin du festival Intervalles, deux mois après les concerts de juin. « En 2018, nous avons fait le test, les retours étaient conformes à nos attentes, et cette année, l’essai est transformé, sourit Clément Mao-Takacs, usant de la métamorphose rugbystique en cette période de coupe du monde. Ce samedi, ce sera différent. On passe d’une quinzaine de musiciens sur des musiques de chambre en juin à quarante musiciens. L’intensité sonore sera plus grande, dans la belle acoustique de l’église. Ce sera quelque chose d’irrésistible, de communicatif. »
Pérenniser ces concerts, voire plus ?
Et le public sera une nouvelle fois au rendez-vous. Preuve que ruralité et musique classique ne sont pas des oxymores. « La musique de Mendelssohn représente la joie de vivre dans les villages, pointe le chef d’orchestre. Mon travail, c’est de dire que cette musique appartient à tous. Et, pour cela, il faut aller vers les gens. Je cherche à être dans la médiation, je présente, je parle entre les œuvres, j’explique. » Un succès qui ravit la municipalité. «Avec Clément Mao-Takacs, nous avons été au-delà de ce que nous avions imaginé, se félicite Matthieu Delcambre, adjoint au maire chargé de la culture. Le succès des concerts de juin a montré l’attente qui est celle de nos habitants pour le monde culturel. Nous les pérenniserons ! » Ce que confirme le chef d’orchestre.
« Nous réfléchissons avec la municipalité pour amplifier les actions. Avec une résidence, des journées de festivals ? Beaucoup de choses sont dans les tuyaux, nous attendons beaucoup de ce concert. » Il sera gratuit, une urne sera à disposition pour financer la restauration future de l’église.
Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 19 septembre.