Montlhéry : Plusieurs logements bloqués pour fouilles archéologiques

Risquer la faillite à cause de fouilles archéologiques, c’est ce qui pourrait advenir à la commune de Montlhéry. En effet, la ville de 7 600 habitants voit actuellement deux de ses projets immobiliers bloqués. Dont un majeur, celui de la rue de la Chapelle, en centre-ville, qui lui permettrait de sortir de la carence de logements sociaux. Ce dernier prévoit 105 logements, soit 71 en accession et 34 sociaux. Malheureusement, depuis mai 2015, le projet est en suspend à cause de fouilles archéologiques. Si, au départ, le maire, Claude Pons, se réjouissait d’avoir un “site remarquable”, il se sent aujourd’hui pris au piège. Surtout que les élus ont dû revoir leur copie à plusieurs reprises entre 2007 et 2016 afin d’obtenir l’avis favorable de l’Architecte des Bâtiments de France. « Nous sommes déjà passés de 160 à 105 logements car les Bâtiments de France voulaient plus d’espaces verts, trouvaient les bâtiments trop hauts et estimaient qu’on densifiaient trop le centre-ville. Ce qui va à l’encontre de l’Etat, qui nous demande de construire ! Les archéologues devaient seulement faire de petites études, ils nous ont même demandé de détruire le bâtiment pour aller plus vite. Voilà qu’aujourd’hui il n’y a plus personne et tous les trous ont été rebouchés », s’exaspère Claude Pons, qui a adressé plusieurs courriers au Premier ministre et aux Associations des maires de l’Essonne et d’Ile-de-France.

Plus d’informations à retrouver dans notre journal ou édition numérique du jeudi 16 juin.