Essonne : Le Mérévillois complète sa panoplie sportive

Essonne : Le Mérévillois complète sa panoplie sportive

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Le Basket Club mérévillois, nouvellement créé, était présent durant l'inauguration pour des initiations (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

Après le stade des Hautes-Croix inauguré en 2019, Guy Desmurs, maire, a inauguré ce samedi 31 août de nouveaux équipements sportifs dont un gymnase entièrement rénové.

On aime le sport dans Le Mérévillois, et on lui donne les moyens de se développer. Cinq ans après la rénovation exemplaire du stade des Hautes-Croix qui avait permis la création d’un club d’athlétisme sur le commune, le gymnase a fait l’objet d’une rénovation totale, et un city stade ainsi qu’un parcours de street workout ont été créés. De quoi donner envie de suer pour être bien dans son corps et dans sa tête.

« Je crois beaucoup aux valeurs du sport. Il donne à voir le meilleur dans chacun de nous, et les Jeux Olympiques que nous venons de vivre en sont le parfait exemple », a rappelé Guy Desmurs, maire, lors de cette inauguration. Mais pour développer le sport, il faut donner envie de le pratiquer, et le gymnase, désormais rebaptisé gymnase de Bel Air, sorti de terre en 1967 sous l’impulsion de Georges Mercier, le maire de l’époque, avait fait son temps.

Mais la municipalité a choisi de faire plus qu’un simple lifting. Frédérique Camilleri, préfète de l’Essonne présente samedi, a salué dans cette réalisation un projet mené de manière exemplaire. Tout a été refait. Le gymnase est désormais d’une nouvelle et réelle entrée. Il est accessible pour les personnes à mobilité réduite et pas que pour voir du sport, mais aussi pour le pratiquer. Les sanitaires, les toilettes et les vestiaires ont été totalement adaptés. D’un point de vue environnemental, le nouveau bâtiment est à la fois mieux isolé et plus économe en énergie. « Il nous permettra de faire une économie d’environ 10000 euros par an sur la facture énergétique », a annoncé l’édile. Seul bémol, il n’a pas pu être doté de panneaux photovoltaïques car la structure de l’édifice ne pouvait pas supporter ce poids supplémentaire.

Un nouveau club de basket a vu le jour

Après 10 mois de travaux et 1,5 million d’investissement, le gymnase de Bel Air est transfiguré. Il est désormais parfaitement adapté à la pratique du sport avec un nouveau revêtement et des équipements flambants neuf. Un mur d’escalade  a également été installé. Bref, de quoi permettre le développement de nouvelles activités sportives comme le volley-ball, le futsal ou encore le basket-ball. D’ailleurs, un club de basket, le Basket Club Mérévillois, a été créé avant l’été proposant des initiations notamment à la pratique en 3×3. Durant l’inauguration, des démonstrations de basket, mais également de tennis de table et d’escalade ont été proposées.

Outre le gymnase, à l’extérieur, on retrouve donc city stade et agrès de street work out.« A peine terminé, ils étaient déjà utilisés par les jeunes de la ville. Ils permettent une pratique libre du sport. 2000 m2 d’espace pour tous et à disposition de tous. Ils serviront de lieu de rencontre pour la jeunesse, serviront à nos écoles et aux collégiens », a insisté Guy Desmurs, soulignant enfin, que dans la commune déléguée d’Estouches, c’est une aire de jeu de 220 m2 qui a également été refaite.Les personnalités présentes, tout comme les membres des associations de la commune, ont salué la réalisation de ces différents projets. Johann Mittelhausser, le président de l’agglomération de l’Etampois Sud-Essonne (CAESE) et du syndicat intercommunal d’énergie du grand Etampois (SIEGE), a été impressionné « les équipements de premier niveau », le président délégué à la ruralité du Département Guy Crosnier a salué « la volonté de la ville de créer avec ces équipements, ce ciment, ce lien social entre tous ». La préfète de l’Essonne, enfin, a rappelé que le sport était « un vecteur de cohésion de la société » et a remercié la ville « de permettre à chaque citoyen d’accéder au sport », tout en prenant en compte dans ce projet les exigences écologiques. Elle a également appuyé sur l’engagement de l’Etat dans ce projet, avec près de 50% de subventions accordées via différents dispositifs. Le SIEGE a apporté 70 000 euros au projet, et la CAESE 41 000 euros.