Essonne : à Etampes, une Nuit des Musées grande classe

Essonne : à Etampes, une Nuit des Musées grande classe

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Le public est venu nombreux profiter de cet événement (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

A l’occasion de la Nuit européenne des Musées, les agents du Musée intercommunal d’Etampes ont organisé un événement atypique le samedi 18 mai dernier.

Dans le foyer du théâtre intercommunal d’Etampes, cette édition de la Nuit des Musées était à la fois sur le thème d’Elias Robert et des Jeux Olympiques.

Né en 1821 et mort en 1874, Elias Robert n’a pas connu l’ère moderne de l’olympisme, mais l’imagination des agents du musée a permis de faire le lien entre cet artiste dont la carrière a été riche en production, et les Jeux. 

Les enfants ont présenté leurs créations à leurs familles (Photo © Le Républicain de l’Essonne).

En lien avec les classes de CM2 de l’école Châteaubriand à Morigny-Champigny et de la 5e SEGPA du Collège de Guinette à Etampes,des projets artistiques ont été menés faisant le lien entre les deux thèmes de cette édition.

Les élèves Morignacois ont ainsi créé des médaillons, un type d’objet alors commandé aux sculpteurs, et en quelque sorte l’ancêtre des médailles que nous connaissons aujourd’hui. Les élèves ont ainsi recréé des médaillons avec force imagination, certains arborant la Tour Eiffel ou l’Arc de Triomphe, nous ramenant ainsi à Paris 2024. Les collégiens ont quant à eux travaillé sur le portrait, faisant le lien avec les bustes créés par Elias Robert, avec plusieurs photos portrait sur le thème du sport.

« Pour les Grecs, le sport était aussi une forme d’Art », a rappelé Tiffany Szymanski du musée. Les enfants qui ont participé sont venus nombreux avec leurs parents pour leur montrer leur travail, tandis que les visiteurs ont pu se voir rappeler les productions d’Elias Robert, de la statue de la Justice de la Fontaine Saint-Michel à Paris, en passant du monument à Pierre IV, Roi du Portugal à des Cariatides sur la façade de l’Académie de Musique à Philadelphie, jusqu’à la statue de Geoffroy Saint-Hilaire, devant le théâtre d’Etampes.

« Il faut aussi rappeler que de 1912 à Stockholm jusqu’à 1948 à Londres, il existait dans les Jeux Olympiques ce qu’on appelait le pentathlon des muses, qui récompensait les artistes en architecture, sculpture, peinture, littérature et musique », a conclu l’agent. Bref, de l’Art à l’Olympisme, il n’y a qu’un pas qui a été allègrement franchi au cours de cet événement.