Essonne : à Etampes et Dourdan, l’hôpital a répondu présent cet été

Essonne : à Etampes et Dourdan, l’hôpital a répondu présent cet été

0
PARTAGER
L'entrée de l'hôpital d'Etampes (Photo © Le Républicain de l'Essonne).

Au sein du Centre hospitalier Sud-Essonne (CHSE), les services des urgences des sites d’Etampes et de Dourdan ont fonctionné sans interruption durant la période estivale.

Que l’hôpital soit ouvert et qu’il accueille les patients, c’est ce qu’on attend de lui. Hélas, cet été en France, de nombreux services hospitaliers ont fermés leurs portes ponctuellement ou de manière récurrente, dont des nombreux services d’urgence.

Dans le Sud-Essonne, tant à Etampes qu’à Dourdan, cela n’a pas été le cas. « Le SMUR d’Etampes, et les urgences sont restés ouverts sur les deux sites de l’hôpital, à Dourdan et Etampes, durant tout l’été. Il n’y a eu ni délestage, ni fermeture, même partielle », indique Christophe Misse, directeur du CHSE. Pourtant, c’est « toujours un challenge de rester ouvert », avoue-t-il.

Au total, du 1er juillet au 28 août, ce sont 7590 passages qui ont eu lieu dans les urgences des deux sites de l’hôpital, 3300 à Dourdan et 4290 à Etampes. Sur la même période, ce sont 118 sorties qui ont été effectuées par le SMUR d’Etampes, 71 en juillet et 47 en août (à la date du 28 août ndr). Chaque patient a été pris en charge par des équipes composées, au service des urgences de Dourdan de 6 infirmières et 2 aides-soignants et de 2 à 3 praticiens, assistés de plusieurs internes, et à Etampes aux urgences et pour le SMUR de 5 infirmières, 4 aides-soignants et 3 praticiens, assistés de plusieurs internes. « Durant tout l’été nous avons répondu aux besoins de la population, ce qui n’est pas forcément le cas ailleurs sur le territoire », se félicite-t-il.

Christophe Misse salue l’implication du personnel, qu’il soit médical ou non médical, qui « se sont organisés pour assurer le maintien de l’offre de soins, sa permanence et sa continuité », que ce soit aux urgences, mais également dans d’autres services comme la chirurgie ou la maternité, qui ont eux aussi fonctionné tout l’été.

Tout cela ne s’improvise pas cependant. « Rester ouvert, cela nécessite la mobilisation de toute une chaîne d’acteurs. Dès le mois de février de l’année N, nous commençons à y porter une attention particulière, et, au cours du mois d’avril, nous devons avoir une vision claire des plannings », indique-t-il, tout en continuant à les adapter jusqu’au jour J.

Le défi principal pour rester ouvert durant l’été reste celui de la démographie médicale. « Le maintien des services est aussi lié au recrutement actif pour accueillir des médecins vacataires et des personnels de remplacement. Tout cela est très lié à la mobilisation de toutes les équipes, y compris administrative, toute l’année », conclut Christophe Misse.