Annoncée en début d’année par Pascal Simonnot, président, lors des vœux de la communauté de communes, l’arrivée de 200 caméras de vidéo-surveillance se précise. Les dossiers de demande d’autorisation auprès de la Préfecture et de subventions ont été actés par les élus.
Comme sa voisine du Val d’Essonne, la communauté de communes des Deux Vallées (CC2V) pourrait prochainement disposer de caméras de vidéo-surveillance à chacune de ses entrées et sorties de ville. C’est en tout cas le souhait des élus qui ont voté à l’unanimité mardi 26 novembre le dépôt de la demande d’autorisation auprès de la Préfecture.
« Le constat de l’AMO (ndlr: agent de maintien de l’ordre) de la gendarmerie table sur l’installation de 200 caméras et lecteurs de plaques minéralogiques à toutes les entrées et sorties de ville, pour avoir un dispositif hermétique, assure Fabien Kees, maire de Dannemois, qui s’est chargé de la présentation. En premier lieu, c’est un système dissuasif qui peut ensuite permettre à la gendarmerie de poursuivre ses enquêtes. Aussi, nous avons une particularité sur le territoire : vu que nous n’éclairons plus la nuit, il faut des branchements. Nous avons déjà eu un avis favorable de la gendarmerie. »
Un million d’euros de subventions espéré
Le dossier, de la CC2V et de chacune des communes qui la composent, va prochainement passer en commission en Préfecture pour valider, ou non, ce dispositif et l’emplacement des caméras.
Mais ce projet a un coût important : 1,581 million d’euros selon les premières estimations. Alors, la CC2V table sur plus d’un million d’euros de subventions via ses partenaires : environ 550000 € de la Région, 150000 € du Département et 350000 € de l’Etat. Le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) pourrait s’y ajouter. Les demandes de subventions ont été envoyées.
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