Breuillet/Saint-Germain-lès-Arpajon : des comptages pour la rentrée

Les deux communes ont reçu la visite de l’Inspection académique pour le comptage des élèves pour la rentrée. Avec plus ou moins de succès…

Ce lundi 3 septembre, Bernard Sprotti, maire, et Véronique Mayeur, adjointe, étaient confiants devant les grilles du groupe scolaire Camille-Magné/Les Graviers. « Nous allons passer à sept classes sur l’école maternelle Les Graviers, avec des classes de double-niveau, plus souple, dans un intérêt pédagogique », espérait l’élu.

Breuillet : une ouverture et une fermeture

Une information confirmée dès ce mardi. Par contre, comme redouté, l’école élémentaire Camille Magné passe de 12 à 11 classes. « Le seuil est à 291 pour conserver notre douzième classe, au mieux nous serons 289, assurait Patricia Pradines, directrice de l’école. Si de nouveaux élèves arrivent en cours d’année, nous serons surchargés, car nous savons que c’est impossible d’avoir une ouverture en cours d’année. Le douzième poste était bloqué par un stagiaire, heureusement qu’un titulaire n’était pas nommé… »

La directrice de l’école Simone Veil, à Saint-Germain-lès-Arpajon.

Saint-Germain-lès-Arpajon : seuil dépassé, mais pas d’ouverture

A Saint-Germain-lès-Arpajon, le retard des travaux de la future école du quartier des Folies, qui ouvrira en 2019, a modifié la rentrée. Les dix classes de la future école Simone-Veil sont réparties dans les locaux de l’école Joliot-Curie et dans un modulaire installé dans la cour de récré, « avec des entrées séparées et une organisation distincte, rappelle Norbert Santin, maire. En trois mois, nous avons fait un gros travail pour que tout soit prêt. Les quatre enseignantes ont été nommées vendredi, elles ont pu finaliser les salles de classe ce week-end, c’est un soulagement, un stress en moins. »

Le modulaire, qui a coûté 400 000 € à la commune, servira ensuite au centre de loisirs, lorsque les enfants rejoindront les Folies. Mais ce lundi matin, un autre problème inquiétait l’élu : l’ouverture de classes dans les écoles Langevin et Vallès. « Six enfants non excusés et non rentrés de vacances n’étaient pas là pour la rentrée à Vallès, l’Education nationale reste donc sur ses positions, avec quatre classes, contre cinq l’an passé. Par contre, nous sommes au-dessus du seuil pour un élève à l’école Langevin mais il n’y a pas d’ouverture. Nous sommes en colère. Quand on est au-dessus du seuil, on ouvre, c’est tout. Si quelqu’un dépasse les limitations de vitesse de 5 ou de 10 km/h, il sera verbalisé. Nous avons tout organisé, l’Etat doit maintenant respecter sa parole. Le combat va se poursuivre pour faire entendre nos positions. »

Retrouvez cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 6 septembre.