C’est l’incompréhension teintée de colère qui règne au sein du Rugby Club Massy-Essonne après la publication, vendredi 20 mai, d’un article du journal Ouest France (édition Vannes) sur les dégâts causés par une partie de l’équipe dans un hôtel de Vannes dans la nuit qui a suivi leur défaite en demi-finale retour d’accession à la Pro D2 (13-25), samedi dernier.
« Je suis très en colère, lance Vincent Dupond, le président de l’association RCME. J’étais présent sur place avec d’autres dirigeants du club ainsi que les entraîneurs. Certains joueurs étaient même accompagnés de leurs femmes. En tout, on avait loué quatorze chambres. Je ne vois pas comment on aurait pu dégrader ces chambres comme le mentionne l’article. »
Lampe volée, trou dans le mur, boîtier électrique cassé, toilettes recouvertes d’urine. Deux chambres auraient été « retrouvées dans un sale état » et n’auraient « pas pu être louées durant deux jours », selon le directeur de l’hôtel interrogé par le journal Ouest France, qui ajoute que des joueurs revenus d’un « périple nocturne » auraient « manqué de respect au personnel de l’hôtel » et auraient « perturbé le petit-déjeuner le dimanche matin ». « Je suis parti à 9h de l’hôtel et le responsable ne m’a jamais parlé de cela », s’insurge Vincent Dupond, qui s’étonne également d’une « ardoise de 3 700 euros laissée par le club ». « L’hôtel devait nous envoyer la facture, dont le solde s’élève à 2 900 euros, mais c’était convenu avec le directeur de l’hôtel », précise le président massicois.
Christophe Desassis, le capitaine du RCME, était également remonté par l’article de Ouest France. « C’est un article mensonger, repris par tous les médias spécialistes du rugby. On nous fait passer pour des voyous. C’est intolérable. Jamais, depuis que je joue au rugby, je n’ai connu une telle situation. A chaque déplacement, on a toujours donné une bonne image du club. »
La direction du RCME devait publier un démenti en fin de journée.