Depuis le 1er septembre, les nouvelles mises en location dans la copropriété de Grigny 2 sont soumises à la délivrance d’un permis.
«C’est une décision qui allait de soi, et qui complète un arsernal déjà important pour lutter contre l’habitat indigne », affirme Philippe Rio, maire de Grigny. Depuis le 1er septembre, tout propriétaire souhaitant mettre ou remettre en location un appartement sur la copropriété de Grigny 2 doit systématiquement procéder à une demande d’autorisation préalable de mise en location auprès de la mairie. Les contrevenant ne se pliant pas à cette nouvelle procédure, votée le 31 janvier par l’agglomération, s’exposent à une amende pouvant s’élever jusqu’à 15 000 €.
A cela s’ajoute la mise en place d’un « permis de diviser » sur l’ensemble du territoire communal, qui, s’il intervient sur un périmètre différent puisqu’il relève du code de l’urbanisme, entend tenter d’endiguer le même problème : la sur-occupation des lieux. « A Grigny 2, on n’a pas de problèmes d’insalubrité à proprement parler, mais des problématiques dans les pratiques locatives des bailleurs. C’est-à-dire que les bailleurs mettent à disposition de leurs locataires des appartements trop petits ou louent les lieux « à la chambre », explique t-on à la Ville.
Ces pratiques font que Grigny 2 est frappé par un certain nombre d’arrêtés de sur-occupation de l’Agence régionale de santé (ARS). » Si la copropriété de Grigny 2 n’est pas la seule à être touchée par ces pratiques, elle se trouve en être devenue le triste représentant au sein de la collectivité. « En termes quantitatifs, les autres lieux qui font face à ces problématique ne sont pas aussi représentatifs que Grigny 2, du fait de ses 5 000 logements. »
Plus d’informations à retrouver dans notre journal et notre édition numérique du jeudi 13 septembre.