Tennis : Quel avenir pour le TIM Essonne ?

Malgré les difficultés du cahier des charges de Tennis Europe, le TIM Essonne -dont les finales ont lieu ce dimanche à Sainte-Geneviève-des-Bois- est toujours un tournoi incontournable. Mais pour combien de temps ?

Les futurs cracks du tennis mondial seront peut-être là. Depuis le 17 février dernier, le tableau final du Tournoi International Minimes (TIM) Essonne (tournoi international des moins de 14 ans) s’est emparé des courts du comité de l’Essonne de tennis, à Sainte-Geneviève-des-Bois. Une épreuve incontournable, dont la première édition remonte à 1983, qui fête cette année sa 40e édition. Certains des plus grands noms de la petite balle jaune ont foulé ces terrains, comme Roger Federer en 1994 ou encore Rafael Nadal cinq ans plus tard. Mais le TIM est-il amené à perdurer ? Si lors des premières éditions de ce tournoi de grade 1 (le plus haut), les joueurs étaient notamment hébergés dans des familles d’accueil, ils sont tous aujourd’hui à l’hôtel, au frais du TIM dont le budget se situe aux alentours de 150 000 euros. « C’est une grosse logistique à mettre en place. Le cahier des charges de Tennis Europe est de plus en plus lourd donc c’est compliqué tout comme le financement. C’est aussi dur pour les partenaires privés et publics, concède Barbara Langlois, la directrice du Comité de l’Essonne, qui remplace Gilbert Houédé à la direction du TIM Essonne.

Malgré ces difficultés financières et logistiques, il n’est pas question pour le TIM Essonne de baisser en grade. Un déclassement qui impacterait forcément le plateau et le niveau de l’épreuve. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », déclare la dirigeante essonnienne, qui annonce « de nombreuses surprises » pour cette 40e édition. Rendez-vous sur les courts du Comité de l’Essonne pour les découvrir.

Jérémy Andrieux

Jérémy Andrieux
Jérémy Andrieux
Journaliste sportif pour le Républicain de l'Essonne.