Tennis (TIM Essonne) : Pagonis, futur Greek Freak*

Le Grec Rafael Pagonis (n°2 européen) s’est adjugé la 40e édition du TIM Essonne en battant (6-2, 7-6) l’Autrichien Moritz Freitag (n°6 européen) dimanche dernier sur le court n°1 du Comité de l’Essonne à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Rafael Pagonis sera-t-il le prochain Stefanos Tsitsipas ? S’il est encore trop tôt pour le dire, le Grec âgé de 13 ans a montré toute l’étendue de son talent et des espoirs placés en lui. Une célèbre marque de boissons énergisantes – omniprésente dans le sport en général – s’est d’ailleurs déjà emparée du petit prodige grec en lui apposant son logo sur son tee-shirt. Malgré de nombreuses attentes, la tête de série numéro 1 du tournoi n’a pas flanché pour remporter son seizième titre en simple sur le Junior Tour. Dominé dans le premier set (2-6) face à la puissance de frappe en décalage coup droit du jeune Hellène, l’Autrichien Moritz Freitag, tête de série numéro 2, a eu le mérite de s’accrocher dans le deuxième set.

16e titre sur le Junior Tour
Casquette vissée sur la tête, le jeune Autrichien a fait preuve de plus de résistance pour prendre l’avantage dans le deuxième acte (5-2). Moment choisi par Rafael Pagonis pour riposter et forcer un jeu décisif au deuxième set. Un tie break dominé de main de maître par le Grec (7-6[1]). « Je suis très content, car je voulais gagner un tournoi important. C’était un match difficile et j’ai essayé de rester concentré sur mon jeu, surtout dans le deuxième set. J’ai donné toute mon énergie et à 2-5, j’ai décidé de jouer plus agressif parce que je ne voulais pas jouer un troisième set (sourire). Moritz a très bien joué et c’était une superbe finale », a déclaré Rafael Pagonis à l’issue de la partie. « J’ai été impressionné par le niveau de jeu. Ils sont déjà hyper complets. Même s’il a eu un coup de moins bien au début du deuxième set, Pagonis a été hyper solide. Il a bien défendu son terrain et il a réussi à serrer le jeu dans le deuxième pour revenir. Même en étant mené, il n’a jamais paniqué et a réussi à revenir petit à petit dans le match », souffle Pauline Parmentier, ancienne 40e joueuse mondiale et marraine de cette édition anniversaire du TIM Essonne. Des éloges partagées par Hugo Lecoq, le conseiller technique régional en charge de l’Essonne. « Il y a eu une superbe intensité du début à la fin. Pagonis a une identité de jeu déjà bien marquée avec un incroyable décalage coup droit. On sent qu’il aime beaucoup tourner autour de son revers pour jouer avec son coup droit. Il fait tout pour prendre le dessus très tôt dans l’échange », lance Hugo Lecoq à propos de Rafael Pagonis, qui tentera de faire le doublé cette semaine à Stockholm (Suède).

Jérémy Andrieux
*monstre grec

Jérémy Andrieux
Jérémy Andrieux
Journaliste sportif pour le Républicain de l'Essonne.