Sud-Essonne : des réponses pour la ruralité

La politique de la ville aura désormais son pendant rural. Le lundi 17 octobre dernier, le Conseil départemental de l’Essonne a en effet adopté sa politique de la ruralité.

« Dès son discours d’investiture, François Durovray avait annoncé le lancement de cette politique de la ruralité, une demande du terrain qui a été entendue », indique Guy Crosnier, président délégué en charge de la ruralité.

Cette politique s’articule autour de 4 thèmes principaux : l’accompagnement des habitants tout au long de leur vie, l’amélioration du cadre de vie, l’encouragement à un développement local dynamique ainsi que le développement de la culture et des loisirs.

« Ces 4 thèmes sont déclinés en 22 fiches-actions qui veulent apporter des réponses concrètes aux problématiques rurales », ajoute-t-il.

Le périmètre de cette politique de la ruralité s’étend aux communautés de l’Etampois Sud-Essonne, d’Entre Juine et Renarde, du Dourdannais-en-Hurepoix, des Deux-Vallées, du Val d’Essonne, du Pays de Limours ainsi que des communes de Cheptainville, Guibeville et Avrainville.

« Ce sont 118 communes et 210 000 habitants qui sont concernées », précise Guy Crosnier.

Lutter contre le désert médical

La première de ces fiches-actions concerne un sujet d’inquiétude majeur de l’Essonne du Sud, la désertification médicale. Une aide aux communes pour des maisons pluridisciplinaires de santé ou une aide aux praticiens pour l’équipement de leurs cabinets devient ainsi possible.

« Nous allons aussi essayer de capter des professionnels en accordant une bourse aux étudiants de 300 euros par mois dans leurs deux dernières années de cursus en contrepartie d’une installation sur le territoire », explique-t-il.

Le développement de l’aide…

Retrouvez l’intégralité de cet article dans notre édition papier et numérique du jeudi 27 octobre 2016.

Teddy Vaury
Teddy Vaury
Teddy Vaury est rédacteur en chef du Républicain de l'Essonne. Il travaille au sein de l'hebdomadaire départemental depuis 2006.