Sénart multirotor racing : l’association a son terrain de jeu

La pratique de vol de drones et de vol en immersion en extérieur est très réglementée. L’association Sénart multirotor racing a réussi a disposer d’un terrain.

Trouver des espaces appropriés et adéquats pour pratiquer les vols en immersion et courses de mini drones, voilà l’objectif premier de l’association Sénart multirotor racing (SMR). « Nous volons à de faibles altitudes qui peuvent monter jusqu’à 10 m. Pour les vols, c’est en immersion grâce à des caméras installées sur les drones et des lunettes reliées, cela donne l’impression d’être vraiment le pilote de l’appareil et d’être plongé dedans », explique Vincent Boisselier, président de l’association. Mais pour voler en toute légalité, cela est très compliqué, surtout en région parisienne. « Il y a des réglementations sur les drones. On ne peut pas voler en extérieur à cause des couloirs aériens, à moins d’avoir une dérogation de la DGAC. Par exemple, on ne peut pas aller dans un champs et voler, même si nous ne volons pas très haut », continue-t-il. L’association a donc été créée pour permettre aux amateurs de vols en immersion et de FPV Racing (aéromodélisme et couses de mini drones) de disposer de terrain en extérieur et d’être organisés. Le Sénart multirotor racing s’est également affiliés à la FFAM (Fédération française d’aéromodélisme) afin de faciliter les démarches administratives et faire profiter de l’assurance fédérale aux adhérents.

Des rencontres via des forums

Vincent Boisselier, qui a connu le vol en immersion par sa première passion, le modélisme, consultait des forums dédiés à cette discipline née en Savoie. « J’ai rencontré beaucoup de passionnés via internet. On se rencontrait pour voler et on a décider de monter notre association », explique le président du SMR. Et l’association jouit déjà d’une belle réussite puisqu’elle a obtenu un site de vol en extérieur. « Depuis le 24 septembre, nous pouvons voler au stade de baseball de Lieusaint (77) », confirme-t-il. Cela a été rendu possible grâce aux personnes chargées des sports de l’agglomération Grand Paris sud.