Saint-Jean-de-Beauregard : Le château une nouvelle fois fermé après l’installation de 250 caravanes

C’est la deuxième installation illégale en quelques semaines. Alors qu’ils ont été obligés de fermer le domaine en juillet, suite à l’arrivée de gens du voyage, les propriétaires du château de Saint-Jean-de-Beauregard subissent une nouvelle invasion depuis le mercredi 2 août. En effet, près de 300 caravanes se sont installées dans l’après-midi après avoir ôté, avec un camion-grue, les pierres lourdes empêchant l’accès aux parkings.

« Une installation c’est déjà dur à vivre, mais deux en l’espace de quelques semaines, c’est insupportable. » Les propriétaires du château de Saint-Jean-de-Beauregard sont une nouvelle fois contraints de fermer le domaine aux visiteurs suite à l’arrivée de près de 300 caravanes le mercredi 2 août. En effet, des gens du voyage se sont installés sur les parkings dans l’après-midi, après avoir ôté les pierres lourdes avec un camion-grue. Quelques semaines seulement après le départ des anciens nomades.

Après avoir porté plainte auprès de la gendarmerie, qui est venue constater l’installation, et alerté les services de la préfecture de l’Essonne, les propriétaires ont annoncé sur leur site Internet et les réseaux sociaux la fermeture exceptionnelle du château. Une situation délicate pour la famille, qui n’a pu accueillir aucune visite en juillet. « Nous sommes en pleine saison touristique, il y a un véritable préjudice… C’est catastrophique de perdre deux mois pour un domaine qui n’est ouvert que six mois dans l’année. Nous ne savons pas quand ils partiront, nous espérons que les pouvoirs de l’Etat pourront procéder à l’évacuation le plus rapidement possible », confie François De Curel, propriétaire, qui craint pour les manifestations prévues à la rentrée. En effet, le château de Saint-Jean-de-Beauregard doit organiser trois événements majeurs en septembre : la fête des plantes, les journées européennes du patrimoine et les jardins ouverts.

Des perturbations importantes pour le domaine, mais également pour le village, qui voit une nouvelle fois arriver une population presque aussi importante que son nombre d’habitants. « C’est un problème récurrent, depuis trois ans nous devons subir ces installations illicites et régulières. Selon moi, le problème vient de l’Etat, qui oblige ces populations à être sur les routes pour bénéficier d’aides. Car pour avoir le statut de la communauté des gens du voyage, il faut justifier de trois mois de nomadisme. Alors, forcément, ils s’installent sur des terrains partout en France », regrette François de Curel, qui attend désormais l’intervention de l’Etat.