Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas pour le RC Massy-Essonne. Après la victoire aux forceps contre Bourgoin (17-13) la semaine passée sous la pluie et dans la boue du Ladoumègue, les Massicois ont dominé Langon avec le bonus offensif en prime (36-25) sur la pelouse synthétique du stade Lamarre en ce samedi après-midi ensoleillé.
De retour à Massy près de neuf mois après la finale de Nationale 2 victorieuse (13-8 contre Marc-en-Barœul), les joueurs du Stade Langonnais s’attendaient à jouer de nouveau sur la pelouse du stade Jules-Ladoumègue. Les services techniques de la ville de Massy l’ayant jugé impraticable après le match contre Bourgoin de la semaine passée (17-13), la rencontre entre le RCME et la formation du Sud-Gironde a donc été délocalisée sur le terrain synthétique du stade Lamarre, situé à deux pas. Une première pour l’équipe fanion massicoise depuis une bonne douzaine d’années et un match contre Suresnes. La pelouse était encore naturelle et le troisième échelon du rugby français s’appelait encore Fédérale 1.
Ce retour au Lamarre s’est avéré gagnant. Les Bleus et Noirs, qui croyaient avoir plié la rencontre à la pause (31-6), se sont toutefois fait quelques sueurs froides en deuxième période (31-25, 75e). « On s’est mis le feu tout seul. Simon (Cowley) prend un jaune dès son entrée en jeu. On fait des fautes à la con (sic). Langon reste dans notre camp et nous plante deux essais, peste Benoit Denoyelle à la fin du match. On s’est relâché, mais on savait que ce ne serait pas facile face à une équipe qui veut son maintien direct. »
Comme à l’aller, les Langonnais ont posé des problèmes aux Massicois sur le jeu au sol et en mêlée. Plus forts dans les rucks, les visiteurs récupèrent quelques pénalités dès les premières minutes et ouvrent ainsi le score rapidement (0-3, 4e). Même en mêlée, les Massicois sont chahutés. Mais dès qu’ils accélèrent le jeu par leurs trois quarts, ils créent des différences. Et sur une percée de Tom Cusson, ce dernier envoie Julien Blanc aplatir entre les poteaux (7-3, 10e) sous les yeux de Juan John Van der Mescht, le 2e ligne sud-africain du Stade Français (Top 14), qui a profité de la trêve internationale pour venir voir ses compatriotes Tidje Visser et Nolan Pienaar. Le premier était remplaçant, le second ne jouait pas.
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