Rugby : Cédric Laurent fait ses adieux à Orsay, ce dimanche contre le leader Saint-Denis

Comme il y a un mois pour la venue de Suresnes (18-13), le stade de la Peupleraie d’Orsay devrait encore faire le plein ce dimanche pour le choc de la poule 1 de Fédérale 2 contre le leader Saint-Denis (lire ci-dessous). Un match qui aura une saveur toute particulière pour Cédric Laurent.

Agé de 29 ans, le capitaine et talonneur orcéen disputera son dernier match avec les Tangos. Originaire de Biarritz, il a choisi de rentrer dans son pays basque natal. « J’avais prévu de revenir dans ma région mais j’ai toujours été retenu par le rugby qui prend une grande place dans ma vie, explique Cédric Laurent, dont le départ en cours de saison peut surprendre. Avant de rentrer à Biarritz, je voulais refaire un voyage à l’autre bout du monde. » Après l’Australie en 2009 où il a même joué en club, le Basque de Villebon-sur-Yvette partira à la découverte de la Nouvelle-Zélande, autre terre de rugby, pendant six mois à un an.

Riquel : « C’est une perte pour le club »

« Par rapport au club, ça me gêne de partir en milieu de saison mais, pour pouvoir profiter de l’été austral, j’en suis contraint, mais si j’avais pu, j’aurais bien aimé aller au bout de la saison car j’ai le sentiment que l’équipe va faire quelque chose de grand. La mayonnaise a pris très vite avec les nouveaux qui se sont tout de suite intégrés », note le capitaine orcéen, qui a déjà passé le flambeau à Alexandre Girardeau, Alexandre Navarro et François Paubert.

« Le départ de Cédric est une grosse perte sportive et humaine pour le club, estime le manageur David Riquel. Il a débuté le rugby en minimes à Orsay. Avec Paul De Gennes (ndlr : autre joueur emblématique de l’équipe, qui devrait reprendre la présidence de l’association des joueurs), il s’inscrit dans le projet et les valeurs orcéennes depuis des années. Sur le terrain comme en dehors, c’est un joueur exemplaire. On a vécu beaucoup de choses, des bonnes comme des moins bonnes. J’espère que les joueurs iront chercher la première place pour lui. »

Aymeric Fourel

Fort de cinq victoires de rang, Orsay est remonté à la 2e place de la poule 1 de Fédérale et peut, en cas de victoire, dimanche contre le leader Saint-Denis (5V, 1D, 4B) prendre les commandes. Ce qui serait une première pour le club depuis sa remontée en 2009. « Il faudra mettre le même degré d’engagement défensif que contre Suresnes, prévient Ivan Dury, qui a d’ailleurs prévu une mise en place le dimanche matin. Saint-Denis n’est pas premier pour rien. Ils ont trois ou quatre individualités capables de faire la différence. A nous d’être sérieux. » Et concernant le dernier match de Cédric Laurent. « Ça va apporter un supplément d’âme et j’espère que les joueurs sauront rendre à Cédric ce qu’il a apporté au club », conclut l’entraîneur orcéen.

Aymeric Fourel
Aymeric Fourel
Rédacteur en chef adjoint des Sports au Républicain de l'Essonne.