Suite à un contrôle de la piscine installée à la petite ferme de Janvry durant l’été, dans le cadre de Janvry plage, la préfecture vient de signer un arrêté, vendredi 4 août, demandant la fermeture temporaire du site. Une décision que refuse d’appliquer le maire du village, Christian Schoettl, qui a déposé un recours gracieux ce lundi 7 août.
Alors que la fermeture officielle est programmée dans trois semaines, la piscine de Janvry plage risque de remettre sa bâche avant l’heure. En effet, un arrêté préfectoral du vendredi 4 août invite le maire du village, Christian Schoettl, à cesser l’activité tant que les manquements soulevés par la direction départementale de la cohésion sociale de l’Essonne n’auront pas été résolus. En effet, suite à une visite en juillet dernier, plusieurs observations ont été répertoriées. « Qualifications non requises en matière d’encadrement ou de surveillance de natation, normes d’hygiène et de sécurité applicables aux piscines non respectées, obligation de déclarer les personnes d’encadrement non conforme. Ce constat a conduit, le 24 juillet, à une mise en demeure de conformité à la réglementation en vigueur en demandant la présentation, sous 24 heures, des documents utiles et des procédures pour remédier aux manquements induisant des risques évalués pour les usagers. Sans réponse, j’ai décidé de procéder à la fermeture temporaire de ce site », fait savoir la préfète, Josiane Chevalier, dans un communiqué dévoilé ce lundi 7 août.
Mais selon l’édile de Janvry, la classification de l’animation estivale « ne repose que sur un seul fait, celui que l’entrée de la plage serait payante ». « Nous contestons formellement le principe de l’existence d’une entrée payante, ce qui nous permet suivant les
conseils de l’époque de la DDJS d’être qualifié de bassin privé à usage collectif », fait savoir Christian Schoettl dans sa réponse adressé à la représentante de l’Etat. Il précise que la seule condition pour accéder à la plage est de faire partie du comité des fêtes et que l’adhésion correspond à cinq euros annuels. L’édile tient également à souligner que « l’animation existe depuis 17 ans sans que jamais la moindre remarque des services de l’Etat ne se soient émus de son existence ».
En ce qui concerne l’achat de bouées de sauvetage, de deux perches en commande, matériel utilisé pour les zones où des baigneurs n’ont pas pied, de matériel médical et d’un brancard, Christian Schoettl assure que tout a été installé ou le sera dans les prochains jours.