La situation se dégrade rapidement en Essonne. Ainsi, le taux d’incidence qui était déjà de 532 cas pour 100.000 habitants au 21 décembre dernier, « se situe désormais à 1036, tandis que le taux de positivité passe sur la même période de 6,7 % à 10,8 % », souligne la préfecture de l’Essonne.
Celui-ci a donc pris deux arrêtés distincts pour enrayer la progression rapide de l’épidémie. Le premier concerne spécifiquement le week-end du nouvel an :
- du vendredi 31 décembre 2021 à partir de 18h et jusqu’au lundi 3 janvier 2022 à 6h, dans tous les établissements recevant du public, toutes les activités de type soirées dansantes sont interdites.
« On rappellera que ces activités étaient déjà interdites dans les discothèques, qui sont fermées, mais également dans les bars et restaurants »
- du vendredi 31 décembre 2021 à partir de 18h et jusqu’au lundi 3 janvier 2022 à 6h, la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique et dans les espaces publics est interdite.
• L’heure de fermeture maximale de tous les débits de boissons, y compris ceux disposant d’une autorisation dérogatoire d’ouverture, est fixée à 2h du samedi 1er janvier 2022 au lundi 3 janvier 2022.
« L’ensemble de ces mesures vise à limiter les risques de transmission du virus dans les
circonstances qui se prêtent le plus au relâchement des gestes barrières », souligne le préfet.
Le port du masque obligatoire partout en extérieur
Dans son deuxième arrêté, le préfet de l’Essonne rend le port du masque obligatoire à l’extérieur sur tout le territoire départemental.
« Le port du masque est à nouveau obligatoire en extérieur sur la voie et dans l’espace public, à l’intérieur des agglomérations prises au sens du Code de la route, c’est-à-dire à l’intérieur des zones marquées par les panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération », explicite l’arrêté.
Cet arrêté est valable pour une durée d’un mois. Comme précédemment sont exemptés de cette obligation : les personnes pratiquant une activité sportive, les personnes mineures de moins de onze ans, les personnes handicapées munies d’un certificat médical justifiant cette dérogation, les personnes circulant à l’intérieur des véhicules particuliers et professionnels, les cyclistes et les usagers de deux-roues motorisés, dès lors qu’ils portent un casque avec la visière baissée.