Educateur sportif, Yann Poulin, alias Koscape, a décidé, en septembre 2015, de se lancer pleinement dans sa passion : la musique. «Mon métier me me laisse pas beaucoup de temps pour faire de la musique. Mais j’y passe mes soirées, mes week-end voire mes nuits», explique le jeune compositeur de 40 ans. Autodidacte, Koscape n’est pas du genre, même enfant, à suivre des cours de solfège. «J’ai toujours écouté beaucoup de musique, mais j’ai eu une vraie accroche avec l’électro», affirme celui qui a été bercé par Laurent Garnier, Carl Cox et des DJ Français. «Aujourd’hui, ce sont toujours mes influences, avec, en plus, des DJ indépendants moins connus.»
«Quand je compose, ça me vient comme ça, c’est des sons auxquels je pense et que j’essaie de retranscrire», explique Koscape. Ordinateur, logiciel, table de mixage, une telle passion a un coût, et il est important. «Aujourd’hui, je ne gagne rien. J’investis dans mon matériel, et la je vais acheter un clavier. Avec ça, on peut changer les sons et en faire de la guitar, du piano…», affirme le musicien, qui a pour objectif de transformer une de ses pièces en studio de musique.
Un troisième titre disponible
Après avoir sorti des musiques comme “Epsilon O” ou “Mistral”, Koscape en est déjà à son troisième titre “BB8”, disponible en écoute sur la plateforme Youtube. «Je me suis aussi rapprochée de l’entreprise essonnienne Youngo, qui diffuse mes musiques dans leurs voitures et des web radios comme 91 FM et Clubs dj radio, qui est plus grosse et nationale», explique-t-il. En ce moment, Koscape travaille sur son prochain titre. Il devrait être disponible à la fin septembre et nécessite «environ 300 heures de travail », soit deux fois plus que pour le titre “BB8”. «A titre de comparaison, les grands DJ passent entre 400 et 600 heures pour réaliser et composer leurs musiques». Pour un prochain titre, Koscape réfléchi également a un partenariat «je suis en train de voir pour composer un morceau avec une voix».
Pour le moment, le compositeur continu de démarcher les radios et de faire sa promotion. «C’est difficile car certaines radios n’apprécient pas ma musique. Je comprends complètement, ce n’est pas universel !»