L’intercommunalité du Val d’Essonne a organisé des ateliers de réflexion sur des lieux qui rassemblent avec les Petites villes de demain.
Un constat : les réunions sur le compte-rendu de l’étude sociologique n’ont pas rassemblé grand monde. Seules six personnes ont fait le déplacement à Ballancourt-sur-Essonne et La Ferté-Alais. La faute peut-être aux horaires calés un vendredi après-midi, mais la question de l’avenir des territoires est à prendre au sérieux et les habitants ont leur mot à dire.
Maya Leclerc, socio-anthropologue chez Sociotopie et Margot Abadie, architecte-urbaniste à l’agence DBW, ont eu la charge de réaliser une étude sociologique auprès de ceux qui fréquentent les centres-villes. Le duo a réalisé 24 entretiens de rue et ont reçu 259 réponses à leur questionnaire en ligne qui s’adressait aux 11 000 Ballancourtois et Fertois. Les moins de 30 ans ont été très peu nombreux à répondre. Il en est ressorti que ces deux communes ont un point fort, c’est l’esprit village ! Ce sont des territoires entre ville et campagne et à taille humaine.
A La Ferté-Alais, trois personnes ont réfléchi à des idées pour redynamiser l’ancien site de la piscine René-Léger, construite en 1952 et fermée depuis 1999. Elles ont émis l’idée de créer un marché couvert ou un grand parc où pourrait se tenir des expositions en plein air, comme L’Œil urbain à Corbeil-Essonnes.
A Ballancourt-sur-Essonne, lors de l’atelier, les participants ont proposé de créer un café associatif à l’image du P’tit Cerny dans les bâtiments à proximité du lavoir. Jacques Mione, maire de Ballancourt-sur-Essonne, a souligné le besoin d’une « impulsion de volontaires sur le long terme » et a ajouté que la mairie est « en pourparler pour racheter le Brennus et permettre l’installation d’une librairie, mais que pour le moment, il n’y a pas de facilités apportées par le dispositif Petites villes de demain ».
Les résultats de l’étude sociologique et les retours des ateliers publics seront exposés cet automne dans un lieu non déterminé à ce jour.