Dans un peu moins d’un an, les élections municipales auront lieu en France. Celles-ci pourraient être marquées par des changements sur le mode de scrutin pour les plus petits villages et l’instauration de la parité. Un autre aménagement, sur le vote des détenus, pourrait également se produire. Deux modifications qui ne seraient pas sans conséquences en Essonne.

Tendre vers la parité sans y être contraint

Une proposition de loi visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales est en cours d’examen au Parlement. Si celle-ci devait être appliquée, elle verrait le scrutin de liste et la parité stricte s’appliquer pour les communes de moins de 1 000 habitants. Une hypothèse qui crée des inquiétudes chez les maires de ces communes qui ont déjà bien du mal à mobiliser des citoyens pour s’engager et à faire vivre leurs conseils municipaux.

Déposée le 19 octobre 2021 par la députée de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge, qui a perdu son mandat après l’élection qui a suivi la dissolution, cette proposition de loi avait été adoptée le 3 février 2022 en première lecture à l’Assemblée nationale. Finalement mise à l’ordre du jour au Sénat, elle a été approuvée le 11 mars dernier. La navette parlementaire se poursuit, mais ce retour inattendu de cette proposition de loi dans l’actualité n’est pas sans susciter des inquiétudes.

À l’échelle nationale, l’Association des Maires Ruraux soutient cette évolution, mais en Essonne, la vision des élus est différente.

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