Après plus de deux ans de travaux, la nouvelle version du conservatoire Pablo-Casals était dévoilée au public le mercredi 19 avril. Il rouvrira ses portes après les vacances de Pâques.
Si le conservatoire doit rouvrir ses portes après les vacances scolaires, c’est à dire à la deuxième semaine du mois de mai, professeurs, élèves et parents ont pu découvrir son nouveau visage le mercredi 19 avril. Après plus de deux ans de travaux, le conservatoire Pablo-Casals de Montgeron était inauguré en présence de bon nombre d’élus, comme l’édile de la commune, Sylvie Carillon, la conseillère communautaire déléguée à l’éducation artistique, Sabine Pellon, les vice-présidents communautaires Olivier Clodong (chargé des travaux) et Michaël Damiati (responsable de la culture) et les sénateurs Jean-Raymond Hugonet, Vincent Delahaye, Daphnée Ract-Madoux ou encore Laure Darcos. François Durovray, président du Conseil départemental, était aussi présent.
L’opération, d’un cout global de 8,4 millions d’euros, dont un million financé par la région Ile-de-France, a permis de redonner un coup de jeune au château de Chalandray. La grande bâtisse construite au 18ème siècle, qui accueille le conservatoire de la commune depuis 1989, était quelque peu « vieillie« , dixit Sylvie Carillon.
Une extension de 700m2
Pour découvrir les changements principaux, il fallait pousser les portes de cette structure dédiée à la musique et aux arts de la scène. « Il y avait un problème de place et d’isolation« , précise Michaël Damiati. Ce qui explique la création d’une extension de 700m2 située à droite du bâtiment initial. « On y trouve des nouvelles salles pour la musique moderne ainsi qu’un studio au troisième étage. » Sur le plan acoustique et thermique, de nombreuses révisions ont été réalisées, ce qui garantit une pratique dans de meilleures conditions pour les 850 élèves, accompagnés d’une quinzaine de professeurs.
Pour cette réhabilitation, les élus ont travaillé aux côtés de l’architecte Claude Vermeulin, qui a cette capacité à « transformer les lieux historiques tout en conservant leur âme« , l’a félicité François Durovray, satisfait que les éléments nouveaux se mélangent bien avec le style classique.
