Malgré les difficultés, la Montgeronnaise prendra enfin part à l’aventure solidaire à la fin du mois prochain.
En 2020 déjà, Virgine Lajarriges était sur le pont, à remuer ciel et terre pour obtenir le financement nécessaire à la participation de son binôme au « Raid Amazones » 2022, un événement sportif et humanitaire annuel réservé aux femmes. Mais beaucoup de participants à ce type d’épreuves s’accordent à dire que la recherche de sponsors s’avère souvent plus difficile que le raid lui-même.
C’est pour cette raison que la Montgeronnaise a dû remettre sa participation à plus tard. Mais cette fois, c’est fait : le 21 novembre, elle s’envolera avec son équipe, transformée depuis en trinôme, pour le Cambodge. Pendant dix jours, elle vivra donc au rythme des défis sportifs qui seront proposés en matinée puis des rencontres et actions humanitaires organisées avec les locaux durant l’après-midi.
« Ce qui m’a lancé dans cette aventure, c’est mon arrivée sur mes 40 ans, qui sont d’ailleurs passés depuis. Je voulais me lancer un défi pour l’occasion et cette aventure sportive, solidaire, féminine, qui a du sens pour moi, était parfaite. Je sais qu’il en va de même pour mes deux coéquipières, Adélaïde Fossorier et Sophie Mesnier, qui ont elles aussi franchies des dizaines importantes, la cinquantaine et la soixantaine. »
Outre cela, il s’agit aussi pour l’équipe de soutenir des associations qui lui tient à cœur, que ce soit en leur donnant une plus grande visibilité ou en récoltant des promesses de don. « Depuis le début de mon organisation, je soutiens l’association « Petit cœur de beurre », qui aide les enfants atteints d’une malformation du cœur à la naissance. J’y tiens particulièrement puisque j’ai moi-même un enfant qui est touché par cette condition. Mais depuis, nous avons décidé d’appuyer également une seconde association, « A bras ouverts », qui organise des week-ends à destination des enfants porteurs de handicap. »
Pour suivre son aventure en temps réel, sachez que l’équipe de Virgine Lajarriges portera le numéro 323.