MMA (Hexagone 23) : Oualy Tandia attendu pour son premier combat professionnel

Le Corbeil-Essonnois Oualy Tandia (22 ans) dispute son premier combat professionnel contre Christopher Odena (40 ans), ce vendredi (20h30) au Zenith de Paris dans l’octogone d’Hexagone.

Talentueux, charismatique et confiant, Oualy Tandia (22 ans) est une véritable météorite dans le milieu du MMA français. Le 16 novembre dernier, le combattant originaire de la cité des Tarterêts a clôturé sa carrière amateur par un dernier succès par décision unanime lors du ZFC 2 à Corbeil-Essonnes (25v, 3d). « Ce n’était pas la meilleure version de moi-même, j’avais besoin de souffler », lâche celui qui n’a laissé que des miettes à ses adversaires en amateur avec cinq ceintures remportées dans différentes organisations (PEF, AEF, Cage Warriors Academy, HFC, ZFC). Presque trois mois plus tard, les batteries sont rechargées pour Oualy Tandia qui déborde d’énergie à l’approche de son premier combat professionnel ce vendredi (à partir de 20h30) au Zénith de Paris dans l’octogone d’Hexagone.

Préparation en Afrique du Sud
Le sociétaire de l’US Métro Bizot et du Team Zodiac 91 affrontera dans la catégorie des poids mi-moyens (-77 kg) Christopher Odena (40 ans) qui reste sur une défaite (2v, 1d) le 23 novembre dernier à Evry-Courcouronnes contre Djibril Nsenga (décision unanime). Pour le premier grand rendez-vous de sa carrière, le double champion de France amateur et médaillé de bronze aux IMMAF n’a rien laissé au hasard dans sa préparation. En fin d’année 2024, Oualy Tandia a sauté dans l’avion direction l’Afrique du Sud et le camp d’entraînement du Sud-Africain Dricus Du Plessis, champion du monde de l’UFC des poids moyens (-84 kg), où il a passé plusieurs semaines. « Ça m’a apporté l’expérience du haut-niveau, car tous les matins, je combattais contre Du Plessis. J’avais l’attention particulière de son coach qui m’a beaucoup conseillé et rectifié les petites erreurs que je pouvais faire. En trois semaines, j’ai pris beaucoup d’expérience et je pense que ce n’était pas la dernière fois que j’allais là-bas, confie celui qui n’a pas envie de s’éterniser dans la cage ce vendredi soir. Il ne va pas dépasser le premier round. Je veux terminer mon adversaire. Je suis là pour montrer que je domine. »

Jérémy Andrieux

Jérémy Andrieux
Jérémy Andrieux
Journaliste sportif pour le Républicain de l'Essonne.