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Essonne / Marathon pour tous (JO) : Sylvie Hébert, une ambassadrice du sport-santé à Mennecy

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Le samedi 10 août prochain, la Menneçoise Sylvie Hébert sera au départ du marathon pour tous des Jeux Olympiques.


« Cela va être magnifique », s’enthousiasme-t-elle. Elle a pourtant déjà dans les jambes trois marathons, celui de Paris, à deux reprises, et celui de New York qu’elle a effectué en 2017. Mais dans son esprit, il n’y a pas de doute, participer au marathon des Jeux Olympiques va être une expérience hors du commun. « Je pense que cela va être quelque-chose d’extraordinaire. C’est ce qui m’a donné envie de participer. J’ai eu envie de me redonner ce challenge et je me suis inscrite en août 2022. J’ai fait 71 challenges ensuite », indique-t-elle. C’est ce qui lui a permis de gagner son dossard il y a un an, au début de l’été 2023.
Aujourd’hui, pour Sylvie, la préparation bat son plein. « Je sors quatre fois par semaine, une fois pour du fractionné court, une fois pour du fractionné long, une sortie de 2h30, et une quatrième où je fais des côtes et je cours de manière plus rythmée », détaille-t-elle. Comme tous les autres amateurs qui se préparent pour cette épreuve, le déroulement tardif, le dénivelé important et la chaleur sont ce qui suscite le plus d’appréhension. L’entraînement rigoureux est là pour construire la confiance et elle est également allée chercher les conseils d’un médecin du sport, notamment pour l’hydratation durant la course.


« Le sport t’aide à faire face aux épreuves »


Pour Sylvie, le sport est indissociable de la bonne santé. « J’ai commencé à courir à 40 ans, quand j’ai arrêté de fumer », se souvient-elle. La course à pied se substitue alors à cette mauvaise habitude. « C’est le sport le plus facile à faire, on peut en faire quel que soit le temps libre que l’on a à sa disposition, par petites touches », souligne Sylvie. C’est bon pour le corps et également pour le mental.


Touchée il y a quelques années par un cancer, elle insiste sur les bienfaits de la pratique sportive. « C’est une aide physique et psychologique. Quand tu es en chimiothérapie, et qu’on t’injecte des produits, la course à pied te permet aussi d’évacuer plus vite ton corps. Mentalement, cela t’aide aussi à affronter la maladie, cela te prépare à faire face aux difficultés. J’ai toujours continué à faire du sport », souffle-t-elle.


Ce n’était pas forcément une évidence à l’époque. Elle se souvient encore du jour où on lui a diagnostiqué la maladie quand le médecin lui a dit, « je vais vous arrêter ». « Je lui ai dit non, j’étais arrivé sur mes deux jambes, je pouvais repartir de la même façon et continuer à aller au travail. Ces dernières années, les médecins généralistes et les oncologistes ont bien évolué et insistent de plus en plus sur la nécessité de bouger quand on est malade », remarque Sylvie Hébert.


Son marathon de New York, en 2017, elle l’avait couru juste après sa maladie. « Cela avait été vraiment difficile. Je l’avais fini dans la douleur et c’est aussi ce qui m’a motivé à faire le marathon des Jeux, afin de revenir sur une note plus positive », conclut-elle.


Pour le 10 août, elle s’est fixée pour objectif un chrono de 5 heures, mais l’essentiel est avant tout de terminer. Et si le parcours est sélectif, les épreuves, Sylvie connaît, et elle sait les surmonter.