Quatre membres du club Etampes Athlétisme participeront au marathon pour tous des Jeux Olympiques le 10 août prochain.
Etampes a ses Fab Four ! Ce fabulous foursome, ce quatuor extraordinaire, est composé de Sébastien Renault, Sébastien Duchamp, Stéphane Béla et Marine Stanord. Tous les quatre représenteront le club étampois pour cette première historique, un marathon ouvert à tous. Ils feront donc partie des 20024 coureurs sur la ligne de départ avec un objectif : franchir la ligne d’arrivée !
Des chemins différents les ont amené jusqu’à la ligne de départ de cette épreuve historique. Les 2 Sébastien ont décroché leur ticket en 2021. « Nous avions participé à un challenge sur les Champs-Élysées. Il fallait courir 5 kilomètres sans se faire rattraper par Eliud Kipchoge, double champion olympique et ancien recordman du Marathon », se souvient Sébastien Renault. Sans aucun doute les 5 km qu’ils ont couru le plus vite de leur vie. Stéphane a obtenu son dossard grâce à son entreprise, et Marine enfin via un concours organisé par Strava. Elle a été la dernière à obtenir son dossard, au mois de mars dernier.
Tous ensemble, ils ont donc commencé la préparation le 20 mai dernier. Devant eux, 12 semaines d’entraînement rigoureux pour réussir leur marathon avec pour objectif principal de franchir la ligne d’arrivée.
« Ce marathon, c’est la course d’une vie »
Cet objectif, c’est le grand défi de Marine. Le marathon pour tous des Jeux Olympiques sera en effet son premier marathon. Ce qui l’inquiète le plus, c’est l’exigence du parcours. « Il y a beaucoup de dénivelé et un vrai mur dans la deuxième partie du parcours. La gestion de l’effort sera particulièrement importante afin d’avoir encore des forces à ce moment-là », confie-t-elle. Stéphane a quant à lui déjà l’expérience d’un marathon. Mais il reste humble avant l’épreuve, et va essayer de courir avec Marine le jour J. Les deux Sébastien, plus expérimentés avec déjà 4 marathons d’expérience pour Sébastien Renault et 10 pour Sébastien Duchamp, vont essayer de former un binôme de leur côté. « Il faut être dans sa bulle pour la course, mais en même temps, être deux cela peut aussi aider à se surpasser. On a envie de suivre l’autre », explique Stéphane. Mais il faut le faire sans se mettre dans le rouge et ne pas se griller. Le plus dur sera de trouver son rythme, de s’y tenir, et de garder sa lucidité. « Il faut connaître son corps, l’écouter et prendre son rythme. C’est souvent ça le plus difficile », ajoute Sébastien Duchamp.
Pour se préparer, les quatre s’entraînent ensemble, mais ils ne sont pas seuls. « Nous avons une quinzaine d’amis du club qui nous accompagnent dans nos entraînements. La préparation, c’est beaucoup de sacrifices pour nous, mais aussi pour eux, alors qu’ils ne participent pas au marathon, et n’auront pas de médailles si nous arrivons au bout », souligne avec gratitude Stéphane. C’est aussi le symbole de l’état d’esprit du club, familial avant tout.
Plus la date du jour J approche, et plus ils sont impatients de prendre le départ. « C’est la course d’une vie », résume Sébastien Renault. Compétiteurs dans l’âme, tous se sont fixé un objectif chronométrique entre 3h45 et 4h15 selon leurs capacités respectives. Mais là n’est pas l’essentiel. C’est l’envie d’aller au bout de l’effort, de voir la ligne d’arrivée, et d’obtenir la médaille à l’arrivée qui les motive le plus. Une victoire qui effacerait tous les sacrifices et la souffrance physique. Surtout pour ceux d’entre eux qui n’ont pas posé leur lundi qui suit et qui vont retourner au travail avec des souvenirs du marathon jusque dans leur corps.