Le lundi 8 août, le dernier groupe de pompiers essonniens est rentré après dix jours de missions intenses dans le Sud-Ouest.
Courage et dévouement. Les sapeurs-pompiers de l’Essonne peuvent être fiers de leur engagement et de leur solidarité envers les soldats du feu de Gironde.
Ce sont 88 pompiers du département, professionnels et volontaires, qui sont partis entre le 13 juillet et le 8 août pour renforcer les équipes d’incendie sur place. La dernière relève, composée de 28 sapeurs, a formé, avec leurs collègues des trois autres Services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) franciliens (Seine-et-Marne, Val d’Oise et Yvelines), une colonne de renfort regroupant 76 sapeurs-pompiers et 26 véhicules. Après huit heures de route, le groupe essonnien est rentré à l’école départementale de Fleury-Mérogis ce lundi 8 août à 18 heures.
Le colonel hors-classe Patrick Vailli, directeur départemental du Sdis de l’Essonne, était présent pour les accueillir aux côtés du président du Conseil d’administration, Guy Crosnier. « Je tenais à vous témoigner toute ma fierté : nous avons vu des images effroyables à la télévision. Vous avez vécu ça de plus près et vous avez toute ma reconnaissance, affirme-t-il face aux agents. Vous méritez de vous reposer et j’espère qu’on ne vous sollicitera pas trop de fois pour des feux de forêt de cette ampleur ».
Ce groupe est intervenu sur les feux au niveau de Landiras. « Ce sont 13 800 hectares de surfaces qui ont brûlé avec des massifs denses et nous avons toujours réussi à sauver les habitations. Le feu est fixé, mais il n’est pas encore totalement maîtrisé et la météo ne présage rien de bon : il fait encore très chaud, il y a du vent et l’air est très sec, déplore le capitaine Hugo Caumes. Nous avons traversé des dizaines de kilomètres où il n’y avait plus rien. » Les précédents groupes ont été mobilisés sur Louchats et Salaunes en Gironde ainsi qu’à Mano dans les Landes.
Le lieutenant-colonel Pascal Reversat, chef du groupement Prévention, parti le 13 juillet avec la première colonne de renfort, se souvient : « On a sauvé des centaines d’habitations. Parfois, on arrêtait le feu au niveau des clôtures. C’est gratifiant et la population nous le rend bien ! Tu ne sens plus la fatigue avec tous ces remerciements. »
Une mission félicitée
Le chef du dernier détachement Essonne, le capitaine Hugo Caumes, a félicité son équipe : « On ne sait jamais sur quoi l’on va tomber et tout a été parfait. Merci pour la mission menée et pour votre écoute. Vous avez fait du très bon travail ! »
Durant cette mission loin de chez eux, ils étaient (…)
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