Romeiro-Dias a participé à un après-midi d’immersion au sein du centre d’incendie et de secours d’Arpajon. Ce fut l’occasion de découvrir les actions des pompiers dans la caserne et sur deux missions.
L’engagement citoyen et le travail d’équipe porte ses fruits. Les 96 sapeurs-pompiers du centre d’incendie et de secours d’Arpajon réalisent en moyenne 4 500 départs à l’année.
Le mercredi 28 juillet après-midi, des équipiers se sont déplacés sur deux situations urgentes avec, à leurs côtés, la députée de la 3e circonscription de l’Essonne Laëtitia Romeiro-Dias.
L’élue fait partie de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Elle a co-signé la proposition de loi visant à consolider le modèle de sécurité civile et à valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers. Le texte a été voté à l’unanimité le 28 mai dernier.
Une équipe soudée et entraînée chaque jour
Afin de connaître la réalité du terrain, la députée est venue à la rencontre des sapeurs-pompiers d’Arpajon. Un rendez-vous pour répondre aux interrogations des recrues sera prévu dans les jours à venir.
Dans la caserne, les sapeurs-pompiers se succèdent pour réaliser des gardes allant de 12 à 24 heures. Tous les matins à 7h30, les personnels se rassemblent dans le but d’organiser les équipes en cas d’intervention et de se répartir les tâches à accomplir sur site. Ils vérifient les engins prêts à partir à tout instant et entretiennent les locaux où se cotoient 96 pompiers (43 professionnels et 53 volontaires). Ils participent à des sessions de sport, à des instructions dans une salle de cours ou s’entraînent pour des manœuvres spécifiques.
Ce mercredi 28 juillet après-midi, une dizaine de pompiers ont révisé les règles à suivre en cas d’accouchement en urgence. « Il faut savoir agir au plus vite si le SAMU n’est pas encore sur place », souligne l’instructeur du jour.
La journée s’est poursuivie avec deux manœuvres sur la tour du centre de secours. « Si la victime a le vertige, c’est à nous de la convaincre de descendre : soit à l’aide d’une corde, soit avec l’échelle aérienne, souligne l’adjudant-chef Benjamin Cherdrong, sous-officier de garde à la caserne d’Arpajon. Mais en 25 ans de service, je n’ai jamais eu à le faire, car nous avions réussi à évacuer le site et maîtriser le risque. »
Chaque mission est unique
Des interventions peuvent être rapidement achevées et d’autres, au contraire, prennent beaucoup de temps. « Il est important de (…)
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