Depuis 32 ans, l’affaire des « fiancés assassinés de Fontainebleau » hante les couloirs du palais de justice d’Evry. Ce triple meurtre n’a jamais été résolu* alors qu’il existe des témoignages récents de nature à définir une nouvelle piste.
Quand la peur succède à l’inquiétude… Une certitude à propos de la disparition d’Anne-Sophie et Gilles : il est impossible qu’ils se soient perdus dans ce massif des Trois-Pignons tant un randonneur égaré peut rejoindre rapidement un chemin forestier, une piste ou une route.
Face au désarroi de Colette Naudet, le capitaine Dumoutier, commandant la compagnie de gendarmerie de Fontainebleau (Seine-et-Marne), fait procéder aux premières investigations non sans avoir constaté à son tour que la Peugeot 304 du jeune couple, stationnée sur le parking de La Feuillardière, ne présente aucune trace d’effraction. Les papiers d’identité et administratifs de Gilles et d’Anne-Sophie sont retrouvés dissimulés sous le siège conducteur.
Au soir du mardi 1er novembre, cela fait 36 heures que le couple demeure introuvable*. Mercredi 2 novembre, familles et enquêteurs attendent que sonne l’heure de la reprise du travail avec l’espoir que Gilles et Anne-Sophie fassent leur réapparition, le premier derrière son guichet de l’agence bancaire cristolienne, elle à son poste d’assistante sociale à l’Office d’HLM des Yvelines. Mais rien ! « Cette fois, la thèse d’un éventuel week-end en amoureux ne tient plus », admettent les gendarmes seine-et-marnais…
Retrouvez la suite de l’histoire de ce fait divers marquant de l’Essonne dans l’édition de ce jeudi 19 mars et au fil d’un feuilleton publié chaque semaine dans votre journal Le Républicain de l’Essonne.