Judo : Sainte-Geneviève en force aux championnats du monde cadets

Avec quatre judokas engagés aux championnats du monde cadets, Sainte-Geneviève Sports sera le club le mieux représenté en équipe de France. Et tous ont de réelles chances de médailles.

Deux mois après les championnats d’Europe à Sofia (Bulgarie), l’équipe de France cadet(te)s de judo a rendez-vous à Lima (Pérou) du 28 août au 1er septembre, pour les championnats du monde de la catégorie d’âge. La dernière grande compétition pour ces jeunes de 16-17 ans avant leur passage chez les juniors. Sur les sept Essonniens retenus en équipe de France, quatre sont licenciés à Sainte-Geneviève Sports (*). Une première pour le club qui perpétue son travail de formation. « Que ce soient Clarisse Carillon (-52 kg), Ethan Solana (-55 kg), Noah Boué (-73 kg) et David Iurcovschi (-81 kg), ils sont tous médaillables », estime Antoine Lamour, leur entraîneur. Deux d’entre eux peuvent même prétendre au titre mondial. Médaillée de bronze continentale, Clarisse Carillon – fille de Franck, ex-entraîneur de Sainte-Geneviève – a confirmé sa très belle saison, marquée par onze podiums sur douze compétitions. « La seule fois où elle ne monte pas sur la « boîte », elle termine 5e, précise Antoine Lamour. Avec cette médaille, elle a prouvé qu’elle pouvait répondre présente dans les grands championnats internationaux. » Ce dernier ne tarit pas d’éloges sur sa protégée : « C’est une combattante à part avec d’énormes qualités, qui a un judo explosif, très spectaculaire. »

Seulement 5e à Sofia alors qu’il était invaincu cette année (champion de France et vainqueur des Coupes d’Europe de Koper (Slovénie), d’Espagne, de Croatie et Allemagne), Noah Boué, qui prendra la direction du PSG judo à partir du 1er septembre a une revanche à prendre. « Il a pris une petite claque mais il va rebondir. Il n’est jamais aussi fort qu’après des échecs », note le technicien essonnien qui émet toutefois un bémol sur l’aspect mental : « Noah est plus perméable à la pression contrairement à Clarisse qui se pose moins de question. » Non classés aux Europe, Ethan Solana et David Iurcovschi ont aussi de belles cartes à jouer. « Ethan a été la révélation de la saison. Dès sa première sélection, il est monté sur le podium et il a pris le leadership de sa catégorie, rappelle Antoine Lamour. David a tout gagné en France mais il faut qu’il se lâche davantage face à des adversaires, parfois plus rugueux. »

Aymeric Fourel

(*) : Les trois autres sont Manon Agati-Alouache (-57 kg, FLAM 91), Emma Benghezal (-63 kg, JC Chilly-Mazarin/Morangis) et son camarade de club Jean Pascal Da Costa Bi Goly (+90 kg).

Aymeric Fourel
Aymeric Fourel
Rédacteur en chef adjoint des Sports au Républicain de l'Essonne.