A l’issue du Final Four de la Judo Pro League qui se déroulait samedi dernier au Dojo de Paris, l’équipe de Sainte-Geneviève Sports a dû se contenter de la 2e place après s’être incliné en finale contre Judo Nice Métropole (1-2).
Auteur d’un bel exploit en demi-finales contre Le Blanc-Mesnil et sa délégation étrangère (3-2), l’équipe mixte de Sainte-Geneviève Sports n’est pas parvenue à rééditer la même performance en finale de la Judo Pro League, samedi dernier. Battus sur le fil par Judo Nice Métropole (1-2), les Essonniens ont longtemps cru pouvoir succéder à Paris Saclay Judo (ndlr : entente entre le FLAM 91 et le JC Chilly-Mazarin/Morangis), vainqueur l’an dernier de la première édition. « Il y a eu beaucoup de frustration à l’issue de la journée car, même si on était pas favoris sur le papier face au Blanc-Mesnil puis Nice, on a largement rivalisé avec ces deux équipes, regrette Laurent Bosch. Avant la compétition, personne n’aurait misé sur nous et n’aurait cru qu’on se serait retrouvé à un partout avant le dernier combat de la finale. »
Une finale très serrée puisque sept des dix combats se soldés par un « hikiwake » (ndlr : match nul). Si Maxime Gobert (-75 kg) donne le premier point à Nice après avoir dominé le jeune (20 ans) Marven Banama-Kibiti (2 ippons et 1 waza-ari). Mais, Lucie Dupin (+70 kg), soutenue par les 300 supporters génovéfains, égalisait après avoir plaqué au sol l’ancienne championne de France Valentine Marchand. Mais le dernier mot allait finalement revenir au Niçois Guerman Andreev (+95 kg), qui profitait d’un sumi-gaeshi mal assuré de Cédric Olivar pour le coincer au sol. « Cédric l’avait pourtant battu en demi-finale des derniers championnats de France mais il a voulu tenter un coup qui n’est pas passé. Mais je ne lui en veux pas. Il a réalisé un super combat contre le Géorgien Zaalishvili en demi-finale », commente Laurent Bosch. Comme d’ailleurs l’ensemble des judokas de SGS judo, notamment Fabien Le Touze (-95 kg) qui a su résister à un autre Géorgien, Ushangi Margiani, médaillé mondial en 2017 (-90 kg).
La relève de Sainte-Geneviève est assurée. Avec les juniors Ilona Depri et Daniel Kotché sans oublier Léa Fontaine, qui n’a que 21 ans, Kaïla Issoufi et Mathéo Akiana-Mongo, absents pour ce Final Four, le club de Pascal Renault peut assurément aller chercher le titre par équipe mixte dans les années à venir.
Aymeric Fourel