Trois mois après les Jeux olympiques de Rio, les championnats de France 1re division de judo, qui ont lieu ce week-end à Montbéliard (Doubs), lancent le début d’une nouvelle olympiade.
Et même si Tokyo 2020 paraît loin, cette compétition nationale va « servir d’écrémage », dixit Celso Martins. « Tout est ouvert, estime le manageur de Sainte-Geneviève Sports, qui comptera 27 engagés (lire ci-dessous). On va essayer de se positionner dans certaines catégories en vue des prochaines sélections. » Khyar : « Ça me hante »
Contrairement aux années passées, le plateau 2016 devrait être plus relevé. Car, hormis les médaillés olympiques, tous les judokas qualifiés n’ayant pas participé — même pour des raisons médicales — aux championnats de France ne seront pas sélectionnés pour le prochain Paris Grand Slam (ndlr : 11 et 12 février 2017). « C’est une décision qui n’a pas de sens, estime Baptiste Leroy, le directeur technique de la Force Longjumeau Alliance Massy 91. Un judoka convalescent après une opération va donc être pénalisé s’il ne se présente pas à ces championnats. » Alors que sa participation était incertaine sept semaines après avoir été opéré du genou droit (fissure du ménisque) début septembre, Kilian Le Blouch sera finalement du voyage en Franche-Comté mais combattra chez les moins de 73 kg pour s’éviter un nouveau régime. « Même si les championnats de France m’ont toujours réussi (ndlr : deux titres, une médaille d’argent et une de bronze en cinq participations), je ne prendrai aucun risque. Mon objectif est avant tout de disputer les Europe et les mondiaux l’année prochaine. » Même chose pour ses camarades de club, Walide Khyar et Alexandre Iddir, qui ont bien soufflé après les Jeux de Rio…
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