Cinquième de la finale du 110 m haies cette nuit à Tokyo, Pascal Martinot-Lagarde (ES Montgeron) est passé tout près d’une médaille olympique comme à Rio il y a cinq ans.
Il ne lui a manqué que six centièmes. Cinquième de la finale du 110 m haies en 13’’16, Pascal Martinot-Lagarde est encore passé tout près d’une médaille olympique, le Jamaïcain Ronald Levy, 3e, étant crédité de 13″10.
Médaillé dans tous les grands championnats, en salle et en plein air, au niveau continental et mondial, le hurdler de l’ES Montgeron rêvait d’un premier podium olympique après sa quatrième place à Rio en 2016, devancé de cinq centièmes par Dimitri Bascou.
Car malgré une préparation perturbée par des blessures à l’ischio jambier droit, le champion d’Europe en titre, arrivé à Tokyo « sans grand espoir », est parvenu à se hisser en finale, améliorant ses chronos à chaque course (13″37 en séries, 13″25 en demi-finale). Avec ses 13″16 en finale – son meilleur temps de la saison -, l’Essonnien, qui n’avait couru jusque-là qu’en 13″45 lors du meeting de Sotteville-lès-Rouen début juillet a donc réussi une sacrée performance. Mal payée. Car son chrono aurait suffi à monter sur le podium lors de chaque finale olympique, excepté en 2012.
Meilleur temps de réaction des huit finalistes, PML n’a pas grand-chose à se reprocher au terme d’une course très propre après avoir été dans le paquet du premier au dernier mètre.
Le titre olympique a été remporté par Hansle Parchment (13 »04), médaillé de bronze à Londres en 2012. Le Jamaïquain (31 ans) a dominé le grand favori américain Grant Holloway (13 »09) et son compatriote Ronald Levy (13 »10).
A.F
