Jean-Vincent Placé a été nommé secrétaire d’Etat lors de l’annonce du nouveau gouvernement jeudi 11 février. Il laisse donc sa place de sénateur de l’Essonne à Bernard Vera.
Et de trois. Trois hommes politiques de l’Essonne figurent dorénavant dans le gouvernement. Après Manuel Valls et Thierry Mandon, c’est Jean-Vincent Placé qui fait son entrée. Il a été nommé secrétaire d’Etat en charge de la réforme de l’Etat et de la simplification, le 11 février lors du remaniement. Le président du mouvement de l’Union des démocrates et des écologistes n’a jamais caché ses ambitions : « Ça ne fait pas quatre ans que j’attends. J’ai des ambitions individuelles et chacun de nos concitoyens devrait en avoir. J’ai une ambition aussi pour la France car je viens de loin et elle m’a beaucoup apporté ». Après l’annonce de sa nomination, de nombreux internautes ont moqué l’écologiste. « Depuis jeudi, je ne fais que travailler. Je n’ai pas le temps d’aller voir sur Twitter », s’agace-t-il. Jean-Vincent Placé compte garder son siège de conseiller d’Ile-de-France. « Je suis opposé au mandat unique. Le mandant local est important et j’adore cette région. Quant à l’Essonne, j’y suis très attaché et je vais suivre les dossiers de près».
Quant à son successeur au Sénat, il s’agit de Bernard Vera, maire PCF de Briis-sous-Forges. Il redevient donc sénateur, poste qu’il avait occupé de 2004 à 2011. « Bernard Vera est un ami. C’est un très bon maire et il fut un très bon sénateur. Je suis très content pour lui », insiste le nouveau secrétaire d’Etat. Pour le désormais sénateur de l’Essonne « Jean-Vincent Placé a été, pour notre territoire, d’un soutien très efficace ». En ce qui concerne son retour au Sénat, il considère cela comme un juste retour des choses après qu’en 2011 une liste dissidente a empêché sa réélection. « Ce qui m’intéresse, c’est la vie des gens. C’est ma seule ambition, être au plus près des citoyens et pouvoir être un soutien pour toutes les catégories sociales qui en ont besoin ». Il sera donc le vingtième membre du groupe CRC (communiste, républicain et citoyen) au Palais du Luxembourg.
