L’effectif du Massy-Essonne Handball version 2019/2020 commence petit à petit à prendre forme. Annoncé sur le départ, le pivot portugais Nuno Gonçalvès prend la direction de l’Espagne tandis que le MEHB a engagé deux nouvelles recrues avec le demi-centre Edson Imare (Nantes, Starligue) et le pivot Pierre Halimi (Toulouse, Starligue).
Après les arrivées de Tom Robyns (arrière droit de Strasbourg, Proligue), Arthur Müller (arrière gauche de Strasbourg), Genese Bouity (arrière droit de Tremblay, Starligue) et Nicolas Gauthier (gardien de Cesson/Rennes, Proligue), le staff massicois s’est activé en coulisse pour pallier les départs du demi-centre Luka Brkljacic et notamment du pivot Nuno Gonçalvès.
En difficulté lors de la première partie de saison, le Portugais s’était ensuite blessé aux adducteurs lors de la phase retour. Pour rebondir, Nuno Gonçalvès – passé par le Sporting Lisbonne (D1 Portugal), Porto (D1 Portugal), Mulhouse (Proligue puis N2 après rétrogradation financière) et Istres (Proligue) -, a décidé de se rapprocher de son pays d’origine en s’engageant avec le BM Angel Ximénez en première division espagnole (Liga Asobal) pour les deux prochaines saisons.
Deux nouvelles arrivées
En recrutant pour une saison Edson Imare (20 ans, HBC Nantes, Starligue) et Pierre Halimi (20 ans, Fénix Toulouse, Starligue) Massy tient sa ligne de conduite en misant sur la jeunesse. Deux jeunes à fort potentiel. International tricolore dans les catégories U19 et U21, Edson Imare s’inscrit comme l’un des joueurs les plus doués de sa génération au poste de demi-centre. Cette saison, il a disputé six matchs de Starligue (3 buts) ainsi que deux matchs de coupe d’Europe contre Barcelone en quart de finale de Champions League. Il a été aussi l’un des grands artisans de la montée de la réserve nantaise en Nationale 1. Cependant, le futur Lion aura la lourde tâche de faire oublier Luka Brkljacic homme clé du jeu massicois cette saison.
Après deux saisons passées au Fénix de Toulouse, Pierre Halimi revient dans son club formateur. Cette année, il n’a disputé qu’une seule rencontre de Starligue à Tremblay (1 but) où Toulouse avait infligé un cinglant revers (35-23) aux Franciliens. Lui aussi aura réussi l’exploit de faire monter la réserve de Toulouse en N1.
Jérémy Andrieux