Handball (ProLigue) : Massy en quête de play-offs

Handball (ProLigue) : Massy en quête de play-offs

0
PARTAGER
L'an passé, Thibault Chevalier était le meilleur buteur de son équipe avec 135 buts sur l'ensemble de la saison. ©Jérémy Andrieux

Le Massy Essonne Handball débute ce nouvel exercice ce samedi (20h) au COS contre Sélestat avec de nouvelles ambitions et rêve désormais de phases finales.


Quatorzième de ProLigue avec seulement neuf victoires en vingt-huit matchs, le Massy Essonne Handball a connu une saison 2023-2024 plus que compliquée. Il aurait même pu être dramatique si les coéquipiers d’Antoine Conta avaient terminé la saison avec le costume de relégués. Heureusement pour eux, la deuxième partie de saison, marquée notamment par le remplacement de Thomas Lefebvre par Ibrahima Diallo en tant qu’entraîneur principal, a été bien meilleure. Et Massy a pu sauver sa place dans l’antichambre de l’élite du handball français. Après quelques semaines de vacances pour évacuer cette mauvaise cuvée, le MEHB s’est remis au travail le 23 juillet dernier, juste après le passage de la flamme olympique dans la cité massicoise. Un programme de six semaines pour définir le projet de jeu du MEHB et intégrer les nouvelles recrues comme le gardien Félix Taillefond (Belfort, N1), le demi-centre Edynio Linere (Saran, StarLigue/N1) ainsi que l’arrière droit Lucas Jametal et le pivot Jotham Mandiangu (Besançon, ProLigue). « Ce sont des joueurs que je connaissais et que j’ai choisis. Je suis satisfait de leur préparation estivale. Ils ont répondu à ce que j’attendais d’eux », lance Ibrahima Diallo. Ses protégés ont globalement été appliqués lors des matchs de préparation. « On est plutôt sur la bonne voie. Il y a eu des matchs intéressants. On ne perd de pas de grand-chose contre Tremblay (24-26). On a vu des progrès contre Saran (33-31) qui se sont concrétisés contre Créteil (33-28). On a fait un petit faux pas contre Dreux/Vernouillet (24-26) pour notre dernier match, mais il ne faut pas tout remettre en cause. C’est probablement dû à la fatigue de la préparation. »

Une nouvelle formule de championnat
Après s’être jaugés contre l’ogre qu’est le HBC Nantes (StarLigue) mardi dernier en seizièmes de finale de la Coupe de France, les partenaires de Thibault Chevalier vonty entamer ce samedi (20h) au COS contre Sélestat leur septième saison consécutive en ProLigue. Un championnat qui arbore une nouvelle formule. Le club classé premier à l’issue de la saison régulière sera déclaré champion de ProLigue et décrochera directement le premier ticket d’accession à la StarLigue. Contrairement aux autres années, le champion de la saison régulière ne participera pas aux phases finales. Les équipes classées de la deuxième à la neuvième place à l’issue de la saison régulière participeront aux play-offs avec des quarts, demies et finale. Le club qui remportera la finale des play-offs de ProLigue décroche le second ticket d’accession à la D1. « Je ne suis pas fan de cette formule, lâche Diallo. Certes, si on est neuvièmes, je serais content de participer aux phases finales, mais pour moi, les play-offs, ça fait partie de l’élite du championnat. Si tu prends les neuf, pourquoi pas les quinze ? Le neuvième peut donc monter en StarLigue ? Je trouve que ça ouvre la porte à tout le monde ! »


Si les Lions visent un maintien beaucoup plus confortable que l’an passé, ils espèrent surtout se joindre à la fête des phases finales. « Ce n’est pas un secret, tout le monde veut faire les play-offs. Mais avant de donner un objectif, je veux voir comment va se comporter l’équipe sur les cinq premiers matchs. On se positionnera ensuite, sourit le coach essonnien, qui souhaite mettre les barbelés au COS. Autant à l’extérieur, on a eu des résultats (6v, 2n) autant ça a été plus compliqué à domicile (10d). Il faut corriger ça. Et ce, dès samedi contre Sélestat qui nous proposera une opposition rugueuse et difficile. Il ne faut pas oublier que c’est le finaliste des play-offs de l’an passé. » Charge aux Massicois de poser la première pierre de leur citadelle imprenable ce samedi.

Jérémy Andrieux