Les choses sérieuses commencent ce mardi soir (20h30) pour le Massy Essonne Handball. Quatrièmes de Proligue à l’issue de la saison régulière, les Massicois reçoivent Istres (3e) au centre omnisports Pierre-de-Coubertin en demi-finale aller d’accession, et ce quatre jours après s’être inclinés chez les Provençaux (27-30).
« Ce sera un match complètement différent, assure Benjamin Braux. On n’est plus en phase régulière mais en play-offs. Il y aura un match aller et un match retour en l’espace de trois jours. La récupération sera donc cruciale. » Soucieux de préserver ses cadres en vue des demi-finales, l’entraîneur du MEHB avait fait largement tourner son effectif vendredi dernier. Même si la victoire n’a pas été au rendez-vous, les joueurs ont « répondu présents ».
Habitués des play-offs – c’est leur troisième participation consécutive -, les Massicois connaissent les erreurs à ne pas commettre. « Tous les ballons seront importants, prévient Benjamin Braux. Pour moi, c’est un match de deux heures. Et même si tu perds à l’aller, rien n’est perdu, tu peux gagner au retour. » Les Massicois l’ont appris à leurs dépens l’an dernier. Victorieux 23-18 de Sélestat, ils avaient explosé au retour en Alsace (17-26). En 2015, les Massicois avaient cru aussi avoir fait le plus dur en décrochant le nul à Chartres (26-26) mais trois jours plus tard, les joueurs de l’Eure-et-Loir avaient jeté un grand froid en s’imposant au COS (23-21).
Ppour se donner les moyens d’aller en finale – ce qui serait une première -, les Massicois devront donc réaliser deux grosses prestations face à Istres. « Ce sera une opposition de style, estime Benjamin Braux. Istres dispose de joueurs très physiques et expérimentés. Nous, c’est plus la vitesse et la jeunesse. La clé du match sera de bien défendre et d’assurer les remontées de balle. Par leur jeu assez dur, ils s’exposent aux 2 minutes. On va donc essayer de les mettre à la faute. »
Pour Benjamin Braux et de nombreux joueurs (Steins, Pedersen, Perisic, Part, Herbulot, Conta), le match de ce soir pourrait sonner comme des adieux au public du COS… à moins qu’ils s’offrent une place en finale. Réponse vendredi prochain à Istres.
Aymeric Fourel
