Full-contact : Marie-Laure Mauti en quête d’une première ceinture mondiale

Privée d’un premier championnat du monde en mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, la pensionnaire du Bondoufle AC ne veut pas manquer la deuxième chance qui lui est offerte ce vendredi devant son public.

Deux ans. Marie-Laure Mauti aura dû patienter deux ans pour disputer son premier championnat du monde de full-contact. Prévu en mars 2020 à la salle des fêtes de Bondoufle, le combat contre la tenante du titre chez les moins de 58 kg, la Colombienne Katherine Quintana, n’avait pas pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19. « Cela avait été une grosse déception pour Marie-Laure qui se préparait depuis près d’un an pour cette échéance », rappelle Jean-Pierre Calvez, son entraîneur au Bondoufle AC. Mais l’Essonnienne n’est pas restée inactive durant ses vingt-quatre mois. Si elle a continué à s’entraîner, elle n’a pu toutefois remonter sur un ring qu’en septembre 2021. Depuis, elle a enchaîné huit championnats de France dans différentes disciplines (MMA, full-contact, karaté contact, kick-boxing). « Tous gagnés », rappelle fièrement Jean-Pierre Calvez, dont le dernier il y a deux semaines à Lyon en full-contact Elite. Ce qui porte son palmarès à plus d’une vingtaine de titres nationaux. Des titres que la championne d’Europe 2020 de full-contact (-60 kg) échangerait bien contre une première ceinture mondiale. Elle devra pour cela se défaire d’Alicia Sanchez, qui remplace la Colombienne Quintana, enceinte, ce vendredi soir à la salle des fêtes de Bondoufle (à partir de 19h).

A.F.

Aymeric Fourel
Aymeric Fourel
Rédacteur en chef adjoint des Sports au Républicain de l'Essonne.