Le candidat à la présidentielle s’est rendu à Viry-Chatillon, mardi 22 novembre, pour manifester son soutien aux policiers blessés dans une attaque aux cocktails molotov le mois dernier. Il a salué les agents de la police municipale avant de se rendre au carrefour dit du Fournil.
Il n’a pas été très bavard. Seulement quelques mots face aux nombreuses caméras avant de repartir. Mardi 22 novembre, François Fillon, candidat à la primaire de la droite et du centre, était en déplacement à Viry-Chatillon aux côtés du maire, Jean-Marie Vilain, et d’élus locaux, dont François Durovray, président du Conseil départemental. Après avoir salué les agents de la police municipale, l’ancien Premier ministre s’est rendu au carrefour dit du Fournil, là où quatre policiers ont été attaqués au cocktail molotov en octobre.
L’occasion pour le candidat à la présidentielle d’apporter son soutien aux policiers et aux CRS présents sur le terrain. «Il ne faut jamais lâcher le terrain ici, ils savent que nous ne sommes pas très bien fournis en effectif. C’est pour cela que la présence des CRS est importante, explique l’un des policiers municipaux, qui regrette cette ambiance délétère. C’est une minorité qui empêche 90% des gens du quartier, qui sont très bien, de vivre en paix.»
Un avis partagé par François Fillon, qui a tout de même affirmé que les effectifs n’étaient pas la question centrale pour assurer la sécurité. «S’il faut créer des postes de police, nous le ferons mais dans des contraintes budgétaires serrées. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas plus d’agents ici, mais peut-être qu’il peut y en avoir moins ailleurs. Je veux investir 12 milliards d’euros sur cinq ans afin que les policiers aient les mêmes droits que les gendarmes, qu’ils soient armés», a-t-il confié lors de son intervention.