Le Républicain

Football : Neuf clubs essonniens engagés au 4e tour de la Coupe de France ce dimanche

Le 4e tour de la Coupe de France a lieu ce week-end en Ile-de-France et en Essonne. ©DR

Le District de l’Essonne comptera seulement neuf représentants au 4e tour de la Coupe de France qui a lieu ce dimanche. A suivre notamment, le FC Fleury 91 (N2), qui fait son entrée en lice dans la compétition, et Dourdan Sport (D3), le petit poucet essonnien.

C’est en leader invaincu de son championnat de National 2 (4v, 2n) que le FC Fleury 91
va faire son entrée en Coupe de France, ce dimanche (14h30), sur la pelouse de l’Olympique Viarmes/Asnières-sur-Oise (D3). Une rencontre très déséquilibrée sur le papier. Sept divisions séparent les deux équipes qui sont aussi sur des rythmes bien différents. Quand les Floriacumois ont débuté la compétition le 18 août dernier, les joueurs du Val d’Oise n’avaient pas encore repris l’entraînement. Ils ont d’ailleurs disputé leur premier match officiel de la saison dimanche dernier en championnat (0-0 à Fosses) après s’être qualifiés par forfait en Coupe. Ce sera l’occasion pour David Vignes de faire tourner son effectif. « Je vais donner du temps de jeu à des joueurs qui n’en ont pas eu beaucoup. Cela va me permettre de voir autre chose. Je vais faire souffler des joueurs », commente le coach des Lions.
Sainte-Geneviève FC ayant vu son appel rejeté concernant le match perdu contre Le Perreux (R2, 0-1) au tour précédent (lire par ailleurs), seuls deux des trois pensionnaires essonniens de N3 seront en lice. L’ESA Linas/Montlhéry et le CS Brétigny se déplaceront respectivement à Val d’Europe et à Vaires-sur-Marne, qui évoluent en Départemental 1. « Même si c’est un club de District, il faut respecter l’adversaire et aborder ce match avec sérieux », prévient Stéphane Cabrelli, l’entraîneur « lino-montlhérien ».

Yerres et Viry défieront des clubs de N3

Parmi les neuf clubs essonniens qualifiés pour ce 4e tour, seulement trois évoluent en championnat de la Ligue de Paris/Ile-de-France. La tâche s’annonce ardue pour le Val d’Yerres/Crosne AF (R1) qui recevra l’US Ivry, pensionnaire de National 3. Encore une fois, le club essonnien n’a pas été épargné au tirage au sort. L’an dernier, au même stade de la compétition, les Yerrois s’étaient coltinés Aubervilliers (N2). Battus 2-0, ils n’avaient pas démérité. « On va encore jouer notre chance à fond », lance le président Patrick Mollet. L’ES Viry-Chatillon (R3) aura également fort à faire au stade Henri-Longuet contre l’Entente Sannois/Saint-Gratien. Le pensionnaire de National 3 avait atteint les 32es de finale de la Coupe de France l’an dernier, éliminé par les Girondins de Bordeaux (L2, 2-4). Après une deuxième relégation consécutive, Ousmane Fall tente de reconstruire un groupe pour remonter. Les Castelvirois auront-ils toutefois les capacités de rééditer la performance de l’an passé quand ils s’étaient hissés au 6e tour (éliminés par Saint-Denis, R1) après avoir sorti Saint-Ouen-l’Aumône (N3) au tour précédent ?
Le CO Les Ulis (R1) a pour sa part obtenu un tirage très clément. Les joueurs de Hamasili Camara, qui viennent de s’imposer à Sénart-Moissy (1-0), affronteront la JSC Pitray Ollier Paris, qui évolue en Départemental 2.

Dourdan, petit poucet essonnien

Les clubs du District de l’Essonne seront aussi au nombre de trois. Dourdan Sport (D3) va revêtir le costume de petit poucet essonnien. Les Dourdannais joueront crânement leur chance à domicile contre Charenton, un adversaire de niveau régional (R2). « On n’a rien à perdre », lance Sylvain Bodele (43 ans), le nouvel entraîneur de l’équipe senior, à qui Fabien Grimaldi, le président du club, a confié la mission « remontée ». « Il a fallu remettre les têtes à l’endroit car la descente a été dure à encaisser, témoigne le coach dourdannais, qui s’appuie sur un groupe très jeune, la majorité des joueurs étant âgés de 17 à
23 ans, encadrés par trois trentenaires. Depuis mon arrivée en juin, j’essaie d’insuffler un nouvel élan. La plupart me connaissent car j’ai joué avec certains et j’en ai entraîné d’autres dans les catégories U8-U9-U10. Ils savent que j’attends d’eux discipline et sérieux. »
Tombeurs respectivement de Suresnes (R2, 4-2) et de Champigny (R2, 2-1) au 2e tour préliminaire de la Coupe de France en juin dernier, le Evry FC et le FC Orsay/Bures auraient dû disputer le 3e tour le 15 septembre dernier. Mais ils en ont été exempts comme onze autres clubs d’Ile-de-France. Les deux formations essonniennes ont donc été directement qualifiées pour le 4e tour. Opposés à Conflans (R2), qui a passé six buts à Massy (R3) au tour précédent (6-0), les Evryens tenteront de faire mieux que l’an dernier. Eliminés aux tirs au but (8-9) sur la pelouse du SO Houilles (D1), ils étaient passés tout près de la qualification pour le 5e tour alors que les « Orcéens-Buressois » s’étaient inclinés (1-3) à domicile contre La Courneuve (R3). Cette fois, ils se rendront à Marly-le-Roi, une équipe de leur niveau.

Aymeric Fourel

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Sainte-Geneviève débouté

« On se prépare comme si on allait jouer à Cergy-Pontoise dimanche. » Emmanuel Dorado se montrait assez confiant, lundi dernier, quant à la présence de son équipe au 4e tour de la Coupe der France. Battus à la régulière par Le Perreux (R2, 0-1) au tour précédent, le 15 septembre dernier, les Génovéfains avaient porté réclamation à la suite d’une erreur du club val-de-marnais lors d’un remplacement (lire Le Républicain du 19 septembre) mais elle a été rejetée par la commission des statuts et règlements de la Ligue de Paris/Ile-de-France. Les dirigeants essonniens ont donc fait appel mais le match a été confirmé perdu mardi soir. « Nous sommes surpris que le règlement n’ait pas été appliqué, commente Jean-Claude Fernandès, le directeur technique du club. La commission a considéré que ça ne méritait pas match perdu. L’arbitre du match et le président du club du Perreux ont montré leur bonne foi. On nous a expliqué qu’il aurait fallu poser une réserve au moment du remplacement et non pas après le match. » Sainte-Geneviève avait la possibilité de demander une conciliation auprès du CNOSF (ndlr : Comité national olympique et sportif français) avant de lancer une procédure au tribunal administratif de Versailles mais le président du club, Jean-Claude Murmann, n’a pas souhaité aller plus loin.

A.F.

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