Football [N2/N3] : Pas tous logés à la même enseigne

La Fédération française de football a donné l’autorisation aux clubs de N2, N3 et D2 féminine de reprendre le chemin de l’entraînement malgré le confinement.

Une décision qui fait polémique. Dans un communiqué paru la semaine dernière, la FFF a autorisé la reprise de l’entraînement des clubs de N2, N3 et D2 féminine. Mais tout le monde ne pourra pas s’entraîner ! Seules « les équipes constituées majoritairement de sportifs sous contrat pourront continuer de s’entraîner avec les partenaires d’entraînement qui ne sont pas sous contrat et venant compléter l’effectif de l’équipe. » En revanche, « les équipes constituées minoritairement de sportifs sous contrat ne pourront pas s’entraîner avec tout leur effectif, seuls les joueurs sous contrat pourront continuer de s’entraîner. » En National 2, le FC Fleury 91, dont plus de 50% de l’effectif est constitué de joueurs sous contrats, est donc autorisé à reprendre l’entraînement.

Fleury autorisé à reprendre
Au contraire, Sainte-Geneviève Sports, qui ne compte que deux joueurs sous contrats, n’en aura pas le droit. « C’est scandaleux ! Dans la configuration actuelle du pays, comment peut-on faire des dérogations pour des joueurs amateurs alors que les étudiants ne vont plus à la fac, que les commerces sont fermés et que les gamins de 6 ans portent un masque à l’école. Sur le fond, cette décision est dramatique, lamentable et irrespectueuse vis à vis d’autres gens », peste Jean-Claude Murmann, le président génovéfain.
En National 3, les trois clubs essonniens, le CS Brétigny, l’ESA Linas/Montlhéry et le CO Les Ulis, restent également à l’arrêt.

Jérémy Andrieux

Jérémy Andrieux
Jérémy Andrieux
Journaliste sportif pour le Républicain de l'Essonne.