Maintenues in extremis l’an passé, les féminines du FC Fleury 91 Cœur d’Essonne entament leur deuxième saison consécutive dans l’élite avec des ambitions revues à la hausse. Opposées d’entrée au Paris SG, vice-champion de France, ce samedi (14h30 au stade Auguste-Gentelet), les Essonniennes vont pouvoir jauger leur potentiel.
Malgré son inexpérience du haut niveau, le FC Fleury 91 Cœur d’Essonne a réussi à se maintenir (8e) dès sa première saison en D1 féminine. Une performance qui fut loin d’être une sinécure « Après notre début de saison raté (ndlr : sept défaites consécutives), tout le monde nous voyait déjà condamnés mais il n’y a jamais eu le feu, se souvient Daniel Carric, le président de la section féminine de Fleury. On savait que l’équipe, qui avait connu pas mal de changements à l’intersaison (sept arrivées), avait besoin de temps. Et quand les joueuses ont pris la mesure de la D1, elles ont été moins naïves et plus réalistes. »
Mais les Floriacumoises ont dû batailler jusqu’au bout dans un championnat de plus en relevé. Les arrivées en cours de saison de Daphne Corboz (milieu), Marine Haupais (défenseur) et Claire Lavogez (attaquante), prêtée par Lyon, ont aussi été déterminantes dans le bon parcours des Essonniennes après la trêve (5es sur les matchs retour). Mais si les deux premières sont restées, l’internationale a fait ses valises pour Bordeaux. Marie-Charlotte Léger (22 ans), prêtée par Montpellier, lui a succédé. C’est l’une des sept recrues de l’été. Avec cinq départs également , l’effectif a donc été pas mal bouleversé. « Tous les postes ont été doublés, ce qui va permettre d’instaurer pas mal de concurrence », se félicite Nicolas Carric, l’entraîneur adjoint, qui travaille désormais avec Jean-Claude Daix, l’ex-coach du FCF Juvisy dans les années 2000. Leur objectif : se maintenir le plus vite possible pour viser une place dans le top 6
A.F.
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