Reportée d’une semaine pour cause de terrain impraticable, la rencontre du 7e tour de la Coupe de France entre Sainte-Geneviève (N2) et l’Entente Sannois/Saint-Gratien (N2) a lieu samedi soir (18h) au stade Léo-Lagrange.
Ils reviennent de loin. Menés à trois reprises par le CS Brétigny (R1) lors du 6e tour de la Coupe de France, le 27 octobre dernier, les joueurs de Sainte-Geneviève étaient « passés par un trou de souris », dixit leur entraîneur Emmanuel Dorado, en décrochant leur qualification à l’issue de la séance des tirs au but. Les Génovéfains doivent une fière chandelle à leur buteur providentiel, Quentin Barcelo, qui avait arraché la prolongation dans les arrêts de jeu. « On a eu beaucoup de réussite mais ce ne sera pas toujours le cas », confie Emmanuel Dorado. En d’autres termes, le technicien essonnien espère que ses joueurs auront retenu la leçon. Opposés à l’Entente Sannois/Saint-Gratien ce samedi soir (18h) au stade Léo-Lagrange, les partenaires de Mahamadou Konté seront sûrement cette fois plus vigilants.
Sannois, une équipe en perdition
La formation du Val d’Oise, qui évoluait en National l’an passé, est aujourd’hui en grande difficulté en N2 où elle pointe à la 11e de la poule B à deux points de la zone de relégation. Néanmoins, c’est un tirage qui n’inspire pas vraiment Emmanuel Dorado :
« On sort des tours parisiens pour au final retomber sur une équipe parisienne au premier tour fédéral. C’est dommage car on aurait bien aimé jouer une équipe de province ». Ce sera au 8e tour – si Sainte-Geneviève parvient à se qualifier – car le vainqueur du match se rendra à Croix (N2), dans le Nord, le samedi 7 décembre. Mais les Rouges auront fort à faire face aux Val d’Oisiens. « C’est une équipe un peu profilée comme nous notamment sur le plan athlétique, constate Emmanuel Dorado. Ce sera quoi qu’il arrive un match compliqué. Mais on veut aller le plus loin possible donc on fera tout pour s’imposer. »
Jérémy Andrieux