Le gardien du SCO d’Angers, Paul Bernardoni, retrouve ce dimanche en 32e de finale de la Coupe de France, l’ESA Linas/Montlhéry, son ancien club, où il évolué lors de ses jeunes années.
Le Républicain de l’Essonne : « Quel a été votre réaction lorsque vous avez pris connaissance du tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France entre votre équipe d’Angers (L1) et votre ancien club l’ESA Linas/Montlhéry (N3) ?
Paul Bernardoni (gardien du SCO Angers) : J’ai été ravi. Mon coéquipier Romain Thomas (ndlr : défenseur du SCO Angers) est à fond au niveau de la Coupe et il m’a envoyé les chapeaux. Et là je vois Linas/Montlhéry ! Je lui dis : « ça serait quand même incroyable que l’on prenne Linas ! » Et puis on tombe sur mon ancienne équipe. C’est quelque chose de rare sur une carrière. Le clin d’œil est magnifique.
Le Rép. : Quels souvenirs gardez-vous de l’ESA Linas/Montlhéry où vous avez gardé les cages durant deux saisons (2011-2013) ?
P.B. : J’ai évolué à Linas pendant un an et demi en U14 et en U15. La deuxième année, j’étais à Troyes la semaine et je jouais en U15 DH le week-end avec Linas/Montlhéry. C’est le club qui m’a permis de ne pas arrêter le foot. Je ne remercierais jamais assez le club de Lieusaint, le club de mes débuts, car c’est celui qui m’a fait découvrir le foot. C’est là que je me suis passionné pour ce sport. Linas/Montlhéry m’a permis de toucher au monde pro. Les recruteurs venaient voir les matchs de Linas. C’était le plus haut niveau régional d’Ile-de-France donc c’était génial !
Le Rép. : Dans Essonne, il existe plusieurs autres clubs réputés pour leur formation comme Brétigny, Les Ulis ou encore Fleury. Pourquoi votre choix s’est orienté sur Linas/Montlhéry ?
P.B. : Linas/Montlhéry me voulait. Pour moi, c’est très simple. Je vais à un endroit où je sens que l’on me veut. A Linas, Christophe Fossard (ndlr : responsable technique de Linas/Montlhéry) avait confiance en moi pour me prendre en moitié de saison. On a fait de belles choses ensemble.
Le Rép. : Est-ce que vous êtes toujours en contact avec des dirigeants, bénévoles ou joueurs du club essonnien ?
P.B. : Oui bien sûr avec pas mal de personnes au club comme des dirigeants ou joueurs. J’échange beaucoup avec eux mais surtout avec le président Michaël Bertansetti. Mais aussi mon ancien coach. J’essaye de me rendre disponible et de donner des maillots ou des paires de gants pour le club pour les tombolas ou autre événements. Cela me fait plaisir car Linas/Montlhéry est une équipe qui travaille bien.
Paul Bernardoni : « Linas/Montlhéry peut nous poser des problèmes »
Le Rép. : Vous n’étiez pas encore au club lorsque Angers était venu perdre (0-1) dans l’Essonne sur le terrain de l’ES Viry-Chatillon (R1), au même stade de la compétition en 2019. Mais j’imagine que pour ceux qui sont encore là, il y a un peu de revanche ?
P.B. : On prend le match très au sérieux. On a envie de faire une grosse performance. Un match de coupe, on sait comment ça se passe. Ça va être chaud, ce sont des matchs couperets. A nous de faire ce qu’il faut. Malgré l’écart de niveau, on sait que Linas va être à 2000 %. Nous concernant, on n’a pas le droit d’être en dessous.
Le Rép. : Comment faites-vous pour préparer une rencontre face à une équipe amateur dont les images de ces matchs sont rares ?
P.B. : On se concentre surtout sur nous. On sait que Linas/Montlhéry peut nous poser des problèmes. Mais le réel danger est de ne pas se créer de problèmes à nous-mêmes ! Il ne faut pas penser que ce sera facile. Sinon, on peut être très surpris.
Le Rép. : Vous revenez de blessure. Comment allez-vous actuellement ?
P.B. : J’avais une infection pulmonaire. J’ai pas mal souffert et j’ai été arrêté pas mal de temps. Ça fait dix jours que je reviens bien et je suis allé faire un match en N2 avec la réserve contre Montpellier. Ça m’a fait énormément de bien.
Le Rép. : Est-ce que l’on pourra vous voir dans les cages angevines face à Linas/Montlhéry ?
P.B. : Je l’espère ! En tout cas je serai disponible. »
Propos Recueillis par Jérémy Andrieux