Evry : La Belle vie, la start-up qui vous régale

Paul Lê et Alban Wienkoop ont monté leur entreprise d’épicerie en ligne en janvier 2015.

Faire ses courses sur internet. Ce concept n’est pas nouveau, et pourtant, la jeune entreprise La Belle vie l’a modernisé. A seulement 33 ans, Paul Lê, fondateur de la start-up, a déjà une belle carrière. Après avoir obtenu sa licence à l’université d’Evry, il intègre l’une des meilleures université publique des Etats-Unis, UCLA, où il décroche son master en commerce. «Quand je suis revenu en France, j’ai travaillé uniquement avec des startups.» L’envie du challenge, peut-être, mais surtout des réussites, puisque les deux premières entreprises qu’il intègre se font racheter par de grands groupes.
Avec son bagage conséquent, Paul Lê, originaire du quartier des Pyramides à Evry, décide de devenir son propre patron. Encore une réussite. Après trois ans à la présidence générale de sa jeune entreprise, Paul Lê part. Cette fois, l’idée est de «faire une très grosse startup, avoue-t-il. On voulait faire quelque chose qui entre dans le quotidien des gens et qui leur simplifie la vie.» Avec Alban Wienkoop, ancien employeur puis investisseur et désormais ami de Paul, il invente de toute pièce leur site internet La Belle vie, épicerie en ligne moderne et ludique et lance deux applications sur iOS et Androïd. «On voulait s’attaquer au secteur de la grande distribution. Il y avait vraiment quelque chose à faire», explique l’entrepreneur.

Paul Lê, un des deux fondateurs de l'entreprise La Belle vie.
Paul Lê, un des deux fondateurs de l’entreprise La Belle vie.

3 000 références de produits

Sur le site, tous les produits sont réunis pour faire ses courses simplement depuis chez soi. Boucherie, fromagerie, épicerie, primeur, boulangerie, ce sont au total 3 000 produits disponibles. «L’idée, c’est que la personne puisse commander au travail, et en arrivant chez elle, elle soit livrée.» Car contrairement au site des grands groupes, La Belle vie livre en une heure à Paris intra-muros, et en deux heures et demi en Essonne, avec un minimum de commande de 20 € à Paris et de 50 € en Ile-de-France.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans nos éditions papier et numérique du jeudi 28 avril.