Le fils de Blanca Gonzales et de Dario Arboleda a été grièvement blessé dans la nuit du 30 au 31 mai sur le chantier du centre commercial Evry II. Péruviens, ils sont venus s’occuper de leur fils mais le voyage et le logement grèvent leurs économies.
C’est la très dynamique Miriam Esparza, de l’association culturelle francopéruvienne de l’Essonne, qui est les a pris en charge. Lorsqu’elle découvre le drame de cette famille, elle a décidé « de tout faire pour les aider ». Elle leur sert d’interprète d’abord mais aussi d’intermédiaire pour trouver des solutions de logement.
Car Blanca Gonzales et son mari Dario Arboleda sont anéantis. Leur fils, Victor, âgé de 30 ans, a été victime d’un très grave accident sur le chantier du centre commercial Evry II sur lequel il travaillait comme électricien depuis un an. « Il a reçu une grande décharge électrique, décrit son père. Son corps est brûlé à plus de 70%. » Hospitalisé en soins intensifs à l’hôpital Percy à Clamart, ses parents lui rendent visite quotidiennement. Mais voilà, ils ont dû prendre un congé sans solde de leurs métiers d’agent pénitentiaire et de policier au Pérou et payent chaque jour 50 euros d’hôtel. Une situation devenue très difficile financièrement.
« Nous sommes à la recherche de quelqu’un susceptible de les héberger ou de leur louer un appartement pendant la durée de la convalescence de Victor, précise Miriam Esparza. Ils vont devoir retourner au Pérou mais c’est la fiancée de Victor, qui vient d’Espagne qui va prendre le relai à son chevet. Elle a aussi besoin d’être logée. »
Contact auprès de l’association culturelle francopéruvienne de l’Essonne sur Facebook.
Lire l’ensemble du témoignage de Blanca Gonzales et Victor Arboleda dans l’édition du jeudi 7 juillet du Républicain de l’Essonne.