Le 9 février dernier, Lidl avait déposé un référé contre la décision de la mairie de préempter le terrain de l’enseigne.
Dans son ordonnance rendue le jeudi 18 mars dernier, le tribunal administratif de Versailles a rejeté la requête de Lidl. Pour la mairie de Saint-Germain-lès-Arpajon et son maire Norbert Santin, cette décision est une première victoire sur un dossier suivi depuis la fermeture du magasin en 2017.
Lidl appuyait son argumentation sur la caducité de la décision de la commune et sur le préjudice financier subi. « Cette décision prouve que nos arguments sont justes. En plus cette procédure nous a permis de constater que Lidl avait mis dans sa promesse de vente une clause de non-concurrence ahurissante qui empêchait la venue de tout concurrent sur le site », souligne le maire.
La promesse de vente signée par Lidl avec une société au maigre capital de 1000 euros prévoyait en effet « une servitude réelle et perpétuelle de non concurrence alimentaire » ayant pour conséquence d’interdire « toute exploitation d’une activité de supermarché à dominante alimentaire qui serait assurée sous les enseignes suivantes : Leclerc, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché, Auchan, Franprix, Leader Price, Aldi, Système U, Cora et l’ensemble de leurs filiales ».
« C’est ahurissant ! Alors qu’à 20km de là, à Roinville, Lidl s’est installé…
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